Un mile 'Soli-lunaire'
Il y a 200 miles « soli-lunaires » entre le Mont Saint-Michel et le Mont Saint-Michel, un mile soli-lunaire étant un mile divisé par le rapport entre une année solaire et une année lunaire. La distance en miles anglais normaux est de 206,14 miles, ce qui, divisé par 365,242199 / 354,36708, donne 200,002. Le rapport entre l'année solaire et un mois lunaire, multiplié par 20 donne un nombre proche de Phi, 1,617042. Il existe un lien approximatif entre Phi et la fraction lunaison / année solaire, comme 20 x 29,53059 / 365,242199 = 1,6170415183.
La distance entre Stonehenge et Lundy, célèbre pour être un côté du triangle de lunaison de Robin Heath, peut également être interprétée à la lumière d'un mile soli-lunaire. Cette distance peut être mesurée comme 123,69 miles, ce qui divisé par (365,242199 / 354,36708) donne 120 miles 'soli-lunaires'. (Merci à Jim Alison pour son aide avec ce travail.) 123,69 miles sont proches de 200 / 1,61803 miles.
Si on divise 123,69 miles par 2 500, on obtient un nombre assez proche de la mesure donnée entre les station stones 92 et 93, et entre les station stones 91 et 94, comme l'a souligné Robin Heath dans The Lost Science of Measuring the Earth. (Il y a quatre pierres appellées station stones qui forment un rectangle au sein de Stonehenge.)
Qu'est-ce qu'un yard mégalithique ?
Le yard mégalithique est une unité de mesure de 2,72 pieds impériaux, ou 82,9 cm, précise à 0,003 pieds près. Cette unité a été proposée par l'ingénieur écossais Alexander Thom dans les années cinnquante, et est fondée sur une étude systématique de nombreux sites en Grande-Bretagne et en Bretagne.
Un mile "soli-lunaire" est très proche de 2 000 yards mégalithiques de Thom, qu'il a évalués à près de 2,72 pieds. Un mile de 5280 x 365,242199 / (354,367 x 2 000) pieds, ou 2,64 x 365,242199 / 354,367 pieds, ce qui donnerait une valeur pour le MY de 2,7210186 pieds. 2,72102 pieds multipliés par 2 000 x 354,36708 / 365,242199 donnent 5280, le nombre total de pieds dans un mile anglais. Ainsi, un mile multiplié par ce rapport soli-lunaire (non divisé, comme ci-dessus), puis divisé par 2 000, donne un yard mégalithique.
Qu'est-ce qu'un mile ?
Dans son livre The Lost Science of Measuring the Earth, Robin Heath commence par lier le pied anglais à la circonférence équatoriale de la Terre (la circonférence équatoriale de la Terre est de 365,242199 x 360 000 = 131 487 191,64 pieds anglais, ou 24 902,877 milles). Cependant, l'accent principal est mis sur le pied anglais étant lié à une mesure non pas d'espace, mais de temps. Le pied représente "la différence de temps entre l'année lunaire et l'année solaire (10,875119 jours)", selon Heath.
Heath et Michell se donnent beaucoup de mal pour inclure une nouvelle unité: un Yard Mégalithique Astronomique (YMA), qu;ils rapprochent au pied de Drusus, de 2,71542857 pieds. En fait, l'YMA n'est pas vraiment nécessaire afin de prouver le lien entre le pied anglais et les cycles du soleil et de la lune, ou avec le paysage de Stonehenge. Une lunaison, de 29,53059 jours, divisée par la différence moyenne en jours entre l'année lunaire et l'année solaire, 10,87512 jours, multipliée par 7 000/36, est 5 279,996. Il y a bien sûr 5 280 pieds dans un mile, donc si on prend cela comme une valeur en pieds, c'est très proche d'un mile.
En fait:
5 280 x 10,87512 x 36 / 70 000 = 29,5306
Un mile, en pieds, peut donc être assimilé à une lunaison en jours multipliée par 70 000 / 36 puis par la différence de jours entre l'année lunaire et l'année solaire, 10,87512.
Qu'est-ce qu'un pied ?
Le pied est une division précise de la circonférence de la Terre qui équivaut à peu près à la taille d'un pied humain - même si bien sûr un pied humain peut varier considérablement en taille. Le pied anglais se divise raisonnablement bien dans la circonférence polaire de 24 883,2 milles. (11 x 3⁴ x 2¹²). Cependant, le pied (comme le mile) se divise encore mieux dans la circonférence équatoriale, comme l'a souligné Hugh Franklin. En prenant 24 902,31984 milles comme valeur :
un mille = circonférence équatoriale de la terre /( √(π3 x 20 000 000)
= √(10 000 000 π) x √2 x π /circonférence équatoriale de la Terre
Donc, si on a un cercle avec une circonférence de 24 902,31984, et que le diamètre de ce cercle est aussi la diagonale d'un carré, le carré aura un côté de 24 902,31984 /(√2x π), et l'aire de ce carré sera de 10 000 000 π. Ce carré aurait la même surface qu'un cercle d'un diamètre de 10 000 000. Cela suggérerait que la circonférence équatoriale de notre planète, grace a la géométrie du cercle et du carré, a donné naissance au mile lui-même, comme unité de mesure. La circonférence de la terre en tant que valeur en miles est assimilée à un carré d'une superficie de 10 000 000 π.
Et donc un mile anglais, en pieds, peut être défini comme 70 000 lunaisons / (36 x la différence de jours entre les années solaires et lunaires), ce qui signifie la circonférence équatoriale de la Terre en pieds
= 70 000 lunaisons x (√(π3 x 20 000 000) / ( 36 x la différence de jours entre les années solaires et lunaires)
= √(10 000 000 π) x √2 x π x 5 280
Et la circonférence équatoriale de la terre en miles = 365,242199 x 1 296 x la différence en jours entre les années solaires et lunaires / 7 lunaisons.
Plutôt que de définir toutes les unités de mesure de l'Antiquité comme des divisions spécifiques de la circonférence de la terre, ou selon un doigt égyptien ou romain, le système de Neal et Michell dépend de la relation spécifique de chaque unité avec le pied anglais. Pour Neal, le pied anglais est "le pivot du systeme" (du système métrologique mondial), et "Root One" (voir Ancient Metrology Vol II: The Geographic Correlation, p.18).
Les auteurs de The Lost Science of Measuring the Earth tiennent à souligner qu'une lunaison en jours divisée par la différence de jours entre une année solaire et lunaire, 10,87512 jours, est 2,715426. Ce chiffre est proche de 19/7, et aussi de 19.008/7, le nombre de pieds dans une YMA. Mais y a-t-il vraiment besoin d'une YMA ? Robin Heath dit dans le livre qu'il tenait à relier sa "fraction d'argent" 19/7, ou 19.008/7, au Yard Mégalithique de Thom, d'où sa création d'un second yard mégalithique, qui s'intègre parfaitement avec le pied canonique belge de Neal, multiplié par 2,5.
Robin Heath remarque qu'une distance de 864/7 milles, qui sépare Lundy et Stonehenge, est simplement de 864/7 x 29,5306 x 70 000/(10,87512 x 36) pieds, soit 240 000 x 29,5306 / 10,87512 pieds. Donc la distance Lundy - Stonehenge, en pieds, = 240 000 lunaisons en jours / la différence en jours entre une année solaire et lunaire. Robin Heath aime la valeur de 864/7 miles pour la distance Lundy - Stonehenge, mais on peut aussi la considérer comme 200/Phi miles. On peut parfaitement mesurer 123,6 miles entre Stonehenge et Lundy. Comme pour le cercle d'Aubrey, il y a un peu de concessions mutuelles. Je pense que peut-être à force de vouloir s'intégrer à la fois dans le système de Thom, et de Michell et Neal, Robin Heath a créé une unité superflue, car il avait déjà prouvé l'importance du pied anglais en rapport aux cycles temporels. (En ce qui concerne le triangle de lunaison étant un dispositif géométrique pour prédire les phases et les éclipses de la lune, l'unité de mesure dans laquelle il se trouve n'est pas pertinente. Ceci est purement lié à la proportion, en particulier 5:12:13.)
Qu'est-ce qu'un pouce ?
Il y a 12 pouces au pied, 39,3700787102 au mètre... mais qu'en est-il de la circonférence de la terre ? Eh bien, cela pourrait être mesuré de nombreuses façons, mais j'aime ceci :
La circonférence méridienne de la terre = 1752 x 1 000 000 lunaisons / ( 3 x la différence de jours entre les années solaires et lunaires x 176) pouces
Il semble que les nombres solaires et lunaires, les dimensions de la terre et un peu de pi et de phi ajoutés suffisent pour créer les unités de mesure les plus importantes.
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