L'ancien pied français, dont 6 faisaient la toise de Paris, aurait été introduit par Charlemagne, l'empereur des Francs des VIIIe-IXe siècles. Ce pied royal carolingien, a été estimé par l'historien et métrologue français Paul Guilhiermoz en 1919, à 0,31448 mètre, à l'époque de Charlemagne. Donc une toise de six pieds de roi aurait dû avoir 1,88688 mètres de longueur. Pourtant, la toise qui était en place lorsque le roi Louis XVI fut guillotiné était évaluée à 1,94903631 mètres et le pied à 0,324839 mètres. Le pied français était appelé pied de roi ou pied du roy, l'ancienne orthographe du mot « roi » étant accompagnée d'un « y » entre 1694 et 1740 selon l'Académie française, et probablement avant cela aussi. La différence entre un pied de roi (selon l'orthographe la plus récente) à l'époque de Charlemagne et à l'époque de Louis XVI aurait alors été de plus d'un centimètre, ce qui est beaucoup pour un pied. Guilhiermoz avait-il raison, et si oui, comment le pied de Charlemagne a-t'il pu grandir autant ? Quelle est l’histoire du pied français ?
1667 : La Toise du Châtelet est déformée
Il y avait déjà eu quelques modifications de l'étalon national français, le pied de Paris ou pied du roi, bien avant la définition du mètre, en 1791. Bien plus d'un siècle plus tôt, en 1667, le principal étalon de la toise, une vieille barre de fer dans une cour parisienne, a été déormée lorsque le mur a laquelle elle était fixée s'est déplacé. Cet étalon était situé au Grand Châtelet, d'où le nom"toise du Châtelet". Plutôt que de la remplacer par une autre barre de fer, aussi proche que possible en taille de l'originale, un nouvel étalon, d'une longueur légèrement différente, a été défini pour Paris, basé sur une idée de ce qu'aurait dû être la toise correcte. Il semblerait que les autorités aient profité de la situation pour corriger le pied de roi. Vraisemblablement, quelque erreur s'y était glissé au fil du temps. Quelqu'un s'en aurait aperçu, on ne sait pas qui ni comment. La transparence politique n'est pas une caractéristique associée aux régimes autoritaires.
Depuis au moins 1394, date de sa première mention dans un document, l'étalon de la toise de Paris était cette barre de fer encastrée dans le mur de l'édifice du Grand Châtelet. Personne ne sait vraiment si la barre de fer pliée en 1667 était la même qu’en 1394, ou s'il elle avait été remplacée avant.
Est-ce à ce moment-là que le pied de roi a grandi ? Non. Cette fois-ci, il a effectivement été réduit, très légèrement mais suffisamment pour faire sensation. Malgré le tumulte, une nouvelle Toise du Châtelet fut imposée par la loi, du moins à Paris, en 1668 (au-delà de la capitale, les gens ne semblaient pas y prêter beaucoup d'attention). On ne sait pas avec certitude comment la nouvelle Toise du Châtelet a été conçue, en 1667, ni pourquoi les autorités ont voulu la raccourcir. L’ensemble du processus est entouré de mystère.
Plusieurs années plus tard, le scientifique et explorateur français La Condamine raconta ainsi l'histoire du changement d'étendard à Paris :
M. Picard dans son traité latin Des Mesures, inséré dans le tome VI des anciens mémoires de l'Académie, dit avec sa concision habituelle ; « l'ancienne toise maçonnique fut réformée et raccourcie de cinq lignes en 1668 », sans nous informer d'autres circonstances. On apprend seulement par tradition orale, que pour donner au nouvel étendard la vraie longueur qu'il devait avoir, on mesura la largeur de l'arcade ou porte intérieure de la grande maison qui sert d'entrée au vieux Louvre, côté rue Fromenteau. D'après le plan [du constructeur], cette ouverture devait avoir douze pieds de largeur. La moitié de cette longueur [six pieds] devint le nouveau standard de la toise, qui se révéla plus courte que l'ancienne de cinq lignes. (9)
La "ligne" était l'equivalent de notre millimètre: la mesure la plus petite sur une règle. Dans le système de mesure ancien, une toise correspondait à 6 pieds, un pied à 12 pouces, et un pouce à 12 lignes.
La Condamine nous raconte que pour trouver une nouvelle longueur au pied de roi, en 1667, on a mesuré le portail d'une maison. Quel âge avait cette maison ? Il va de soi qu'elle a dû être construite à une époque où le pied de roi, selon un paramètre inconnu, était considéré par les autorités françaises en 1667 comme correct. Ainsi, la mesure fournie par la barre de fer au Châtelet après 1667 était donc considérée comme correcte.
Bien que Paris était au cœur d'un vaste empire, et qu'un vaste réseau commercial utilisait ses unités de mesure, l'une de ses unités de mesure les plus importantes méritait d'être légèrement modifiée, pour des raisons inconnues. Imaginez si quelqu'un à Paris ou à Londres décidait aujourd'hui que le mètre ou le pied devait absolument être raccourci de 5 %, parce que depuis cent ans, il n'était pas de la bonne longueur, et sans autre explication pour ce changement !
Cette rue Fromenteau, et la maison qui la bordait, ont disparu depuis longtemps. La rue longeait le côté ouest du Louvre, entièrement remanié dans les années 1850 sous le Second Empire et qui s'appelle aujourd'hui Pavillon de l'Horloge. Ce pavillon a été construit entre 1624 et 1645 environ, donc peu avant 1667, mais cette grande maison mentionnée par La Condomine, a dû survivre quelque temps. Quelle que soit l'époque à laquelle cette maison a été construite, elle devait sûrement avoir un attrait particulier pour les autorités. On ne sait pas à quelle époque remontait sa construction. Le Louvre a été construit en 1190, et a connu de nombreux changements depuis. On peut imaginer que cette maison était l'un des beaux hôtels qui auraient bordé la route à l'époque, et que les plans de sa construction avaient survécu et avaient été choisis comme preuve de la longueur « correcte » du pied de roi.
Philippe de la Hire, dans un Mémoire (1) de 1714, nous raconte qu'avant la refonte de 1668 du pied de roi, qu'il appelle pied des Massons, on utilisait un autre pied qui était d'une ligne plus long que le pied du roi de la toise du Châtelet. La Hire est certain que ce pied était le même que celui de la toise ou coudée de l'empereur Charles (Charlemagne, VIIIe-IXe s.), ce qui est en contradiction avec l'opinion de Guilhiermoz.
Le Pied de l'Ecritoire
Il existait un autre étalon conservé à Paris, à l'"Ecritoire aux maçons", registre des "maîtres jurés des ouvrages de maçonnerie et de menuiserie de la ville de Paris". Picard l'appelait le pied des maçons, et il était couramment utilisé à Paris, également appelé pied de l'Ecritoire. Les maçons et les charpentiers ont continué à utiliser ce pied jusqu'à ce que les autorités y mettent un terme. La Reynie, lieutenant de police du prévôt de Paris, a interdit aux maçons d'utiliser toute mesure autre que celui du Châtelet en mars 1667. Il a cependant dû écouter les plaintes, car il a demandé à Bricart, maître général des travaux des bâtiments royaux, de constater, en présence du procureur royal et des maîtres maçons assermentés, la différence qui existaient entre les deux mesures, ancienne et nouvelle. Les résultats furent enregistrés le 12 octobre 1667. La longueur de la galerie du Louvre fut mesurée deux fois, d'abord avec une mesure prise à la toise du Châtelet, puis avec une mesure prise avec la toise de l'Ecritoire. Le premier résultat fut 220 toises 1 pied 2 pouces 7 lignes, soit 190,255 lignes, et le second, 219 toises 9 pouces 7 lignes, soit 189,331 lignes, ce qui donne au pied ancien 0,7028 de ligne de plus que le nouveau pied, et par conséquent l'ancienne toise contenait 4,2166 lignes de plus que la nouvelle toise. La différence était claire.
Mais en fin de compte, la nouvelle toise fut quand même rendue obligatoire, en 1668. Les maçons avaient clairement raison, mais les raisons pour lesquelles leurs protestations furent rejetées ne sont pas claires. Colbert l'a décidé. Malheureusement, cette galerie du Louvre a depuis lors été raccourcie, il est donc impossible de la re-mesurer telle qu'elle était.
Un éveil scientifique
L'étalon de la toise du Châtelet a été abimé en plein milieu d'une période d'avancées mathématiques et scientifiques importantes se déroulant à Paris et au-delà. La révolution copernicienne était en marche. L'abbé Mouton publie ses Observationes diametrorum solis et lunae apparentium (« Observations des diamètres apparents du Soleil et de la Lune ») en 1670, dans lequel il avance l'idée d'une nouvelle unité de mesure, basée sur un système décimal, et les dimensions de la Terre. Tandis que les autorités se tournent vers le passé pour faire évoluer les mesures françaises, l'Académie des sciences garde son regard résolument tourné vers l'avenir.
Le méridien de Paris est défini le 21 juin 1667 par les mathématiciens de l'Académie des Sciences de Paris, et ce jour-là ils tracent au sol la ligne du méridien exactement à l'endroit où se trouverait le futur Observatoire de Paris. En 1669, l'abbé Picard mesure le méridien, afin de mesurer la taille de la terre, et de bien cartographier la France. En 1672, Jean-Dominique Cassini dirige une équipe d'astronomes tentant de déterminer la distance de la Terre au Soleil.
Pourtant, malgré tous ces progrès scientifiques, il n’existait pas encore d'étalon fiable et précis pour le pied de roi. Les scientifiques faisaient fabriquer leurs propres règles par les artisans de leur choix, probablement à partir de cette vieille barre de fer brute du Châtelet. Même si l'étalon du Châtelet n'avait pas été déformé, il n'aurait pas été assez bon pour un travail scientifique précis, ayant été fabriqué de manière imprécise et exposé aux intempéries pendant des années, voire des siècles. Comme le remarquait La Condamine, la barre était si grossièrement réalisée qu'il serait très improbable que deux mesures prises soient les mêmes, même si elles avaient été prises par la même personne!
Cela pose la question de savoir quel étalon les autorités elles-mêmes utilisaient pour réduire si précisément la longueur de la toise en 1667-68.
La Condamine s'est rendu au Pérou au en 1735, pour participer à une expédition scientifique visant à mesurer un arc du méridien terrestre, afin de déterminer la véritable forme de la Terre. Cette mission est connue sous le nom d'« expédition géodésique française ». À l'époque, il existait un débat entre les partisans de deux théories concurrentes : certains scientifiques pensaient que la Terre était allongée aux pôles (comme l'affirmait René Descartes), tandis que d'autres, suivant Isaac Newton, pensaient qu'elle était aplatie aux pôles et renflée à l'équateur. Pour trancher ce débat, l'Académie des Sciences de Paris a décidé d'envoyer deux expéditions : l'une en Laponie (près du cercle polaire), et l'autre près de l'équateur, en Amérique du Sud. La Condamine faisait partie de cette seconde expédition, envoyée en ce qui est aujourd'hui le territoire de l'Équateur (alors partie de la vice-royauté du Pérou) pour mesurer un arc du méridien près de l'équateur. En comparant cette mesure à celle effectuée en Laponie, les scientifiques espéraient prouver la théorie de Newton, ce qui a été confirmé par la suite : la Terre est bien aplatie aux pôles et légèrement renflée à l'équateur. Mais La Condamine avait un problème: pour une mesure précise il lui fallait un étalon de mesure précis, qui correspondait exactement a l'étalon utilisé par l'equipe envoyé au nord, en Laponie. Les étalons utilisées par les diverses équipes de scientifiques du passé, y compris celui de Picard, avaient disparus sans trace. Que faire? De plus, sans une connaissance précise de la valeur du pied utilisé par Picard, comment pourrait-on interpréter correctement la tentative de Picard de mesurer la Terre ? La Condamine écrit, en 1758 :
Si la toise utilisée par M. Picard était restée en dépôt à l'Académie ou à l'Observatoire, où M. Picard dit formellement qu'elle sera soigneusement conservée, on n'aurait pas manqué de la faire servir à toutes les mesures des Degrés postérieurs à son; ils auraient tous été rapportés à cette toise, et les doutes qui se sont élevés depuis lors sur la véritable longueur de la base de la toise de M. Picard auraient été promptement dissipés. Mais la toise de M. Picard n'existe plus, et nous n'avons de monument authentique, de son époque, qu'une barre de fer scellée dans le mur au pied de l'escalier du Grand Châtelet, terminée par deux saillies ou marches à angle droit, et qui servait de standard pour les mesures publiques. Cette norme avait été grossièrement construite ; ses angles étaient devenus émoussés, et les faces intérieures des deux marches qui doivent faire une toise lorsqu'on l'y essaye, n'étaient jamais polies ni limées d'équerre et parallèles l'une à l'autre. Pas étonnant que les toises étalonnées à des moments différents et par des personnes différentes sur cet original défectueux, ne soient pas parfaitement égales les unes aux autres. (9)
Parce qu'à ce jour personne ne sait exactement quelle était la longueur exacte du pied de roi de Picard, il est toujours difficile d'interpréter l'œuvre de Picard. Comme l'écrit La Condamine :
Il est donc possible que l'étalon ait été, dès son installation, plus long que la toise que prenait M. Picard pour mesurer son degré, ou qu'il se soit allongé depuis en frappant avec un marteau les clous qui l'attachaient au mur ; de plus, les deux saillies ont dû être usées par la rouille, par le frottement continu des mesures à mesurer, et peut-être par leur polissage ; il est donc bien évident que la distance qui les séparait s'est accrue. Il ne serait pas étonnant dans ce cas que les nouvelles toises, calibrées à cet étalon pendant vingt-cinq ou trente ans ; sont plus longues que celle de M. Picard, et par conséquent qu'on aurait trouvé moins de toises que lui n'en a trouvé dans la mesure de la base entre Villejuîve et Juvify (Mém. De l'Acad. année 1754, p. 172).(9)
Picard a mesuré la longueur d'un arc de méridien terrestre en 1669-1670, et que ses résultats ont été utilisés par Huygens et Newton dans leurs travaux sur la gravité et la forme de la Terre. C'est le pied de Picard auquel Newton fait référence dans son ouvrage De mundi systemate (Le Système du monde), publié à titre posthume en 1728, mais écrit en 1685, dans des passages comme celui-ci :
Supposons que la circonférence de la Terre soit de 123 249 600 pieds de Paris ; comme cela a été déterminé par la mensuration tardive des Français (voir p. 406) ; alors le même corps, privé de son mouvement circulaire, et tombant par l'impulsion de la même force centripète que précédemment, décrirait, en une seconde de temps, 15 ¹/¹² de pieds de Paris.
C'est ce que nous déduisons d'un calcul formé sur la proposition XXXVI, et cela s'accorde avec ce que nous observons dans tous les corps autour de la terre. Car par les expériences des pendules et un calcul effectué à ce sujet, M. Huygens a démontré que les corps tombant par toute cette force centripète avec laquelle (de quelque nature qu'elle soit) ils sont poussés près de la surface de la terre, font, en une seconde de temps, décrivent 15¹/¹² Paris pieds. (10)
On se rend bien compte que pour un travail scientifique comme ceci, il était important d'avoir une unité de mesure dans laquelle on pouvait avoir confiance. Par hasard, le pied anglais avait connu des problèmes aussi, l'annee avant la courbure de l'étalon de la toise du Châtelet.
Le Grand Incendie de Londres de 1666 a détruit une grande partie de la ville, y compris plusieurs bâtiments publics et des objets importants pour les mesures scientifiques, comme l'étalon du pied anglais conservé dans le Guildhall. Cet événement a eu des répercussions non seulement sur la ville, mais aussi sur les normes de mesure utilisées en Angleterre. La perte de cet étalon a soulevé des questions sur la standardisation des unités de mesure dans le pays, et il est possible que cette incertitude ait encouragé certains scientifiques, dont Isaac Newton, à se tourner vers des unités de mesure plus fiables et plus uniformes, comme le pied de Paris utilisé par Picard et Huygens.
La destruction de l’étalon anglais a peut-être également contribué à la dépendance accrue des scientifiques anglais sur les mesures françaises pour leurs travaux théoriques et expérimentaux. En particulier, Jean Picard avait mesuré avec précision la circonférence de la Terre en utilisant le pied de Paris, ce qui offrait une base solide et fiable pour les travaux de Newton sur la gravitation.
Il est aussi fascinant de noter que John Greaves, un astronome et mathématicien anglais, avait visité l'Égypte au début du XVIIe siècle et avait réalisé des mesures précises de la Grande Pyramide de Gizeh. Selon certaines sources, Greaves aurait gravé une copie exacte de l'étalon du pied anglais dans la pyramide, suggérant que cette mesure était considérée comme suffisamment importante pour être préservée dans un monument aussi emblématique. Cependant, si cette copie existait, elle semble être restée méconnue ou inexploitée à la suite du Grand Incendie.
En conclusion, la perte de l’étalon anglais en 1666, combinée à la précision des mesures françaises, pourrait expliquer pourquoi Newton et ses contemporains ont privilégié l’usage du pied de Paris pour leurs travaux scientifiques, en quête de stabilité dans les unités de mesure à une époque où la standardisation était encore un enjeu majeur.
Mais Newton utilisait le pied de Paris, probablement, parce que c'était le pied de Picard, par la suite le pied de Huygens, le pied de la science. Picard, Huygens et Newton faisaient-ils référence exactement à la même valeur, ou à un pied français générique pour lequel ils avaient tous une longueur légèrement différente ? Il est difficile d'être certain.
Dans ce passage, Newton fait référence aux travaux de Christiaan Huygens, qui avait démontré par des expériences de pendule que les corps en chute libre près de la surface de la Terre décrivent une distance de 15 ¹/¹² pieds de Paris en une seconde. Nous pouvons utiliser cette information pour calculer la longueur du pied de Paris à l'époque, en supposant que Huygens avait correctement estimé l'accélération gravitationnelle.
L'équation pour la distance parcourue en chute libre est donnée par : d=0,5×a×t2d = 0,5 \times a \times t^2d=0,5×a×t2
Où :
ddd est la distance parcourue (ici 15 ¹/¹² pieds de Paris),
aaa est l'accélération due à la gravité (environ 9,80665 m/s²),
ttt est le temps (1 seconde).
Ainsi, nous avons : 151/12 pieds de Paris=0,5×9,80665 m/s2×(1 seconde)215 ¹/¹² \text{ pieds de Paris} = 0,5 \times 9,80665 \text{ m/s}^2 \times (1 \text{ seconde})^2151/12 pieds de Paris=0,5×9,80665 m/s2×(1 seconde)2
Cela donne : L=151/12 pieds de Paris0,5×9,80665 m/s2L = \frac{15 ¹/¹² \text{ pieds de Paris}}{0,5 \times 9,80665 \text{ m/s}^2}L=0,5×9,80665 m/s2151/12 pieds de Paris L=0,3250823 mL = 0,3250823 \text{ m}L=0,3250823 m
Donc, si Huygens avait correctement estimé la chute libre, le pied de roi qu'il utilisait mesurait environ 0,325 mètre ou 12,7985 pouces, ce qui correspond bien à la valeur connue du pied de roi.
Si la circonférence de la Terre a été estimée à 123 249 600 pieds de Paris par Picard, alors cette valeur correspondrait à 1 577 412 044 pouces, soit 40 066 266 mètres. Cette différence d'environ 60 km par rapport à la circonférence polaire moderne (environ 40 008 km) pourrait soit indiquer une erreur dans les mesures de Picard, soit être liée à une légère divergence dans les valeurs des pieds de roi utilisés à l'époque par différents scientifiques comme Huygens et Picard.
La Condamine observe :
« Il est juste de chercher tout ce qui peut excuser ce célèbre académicien [Picard], qui ne mérite pas d'être condamné à la légère ; mais il faut admettre que la conjecture précédente ne peut sauver l'erreur reconnue dans la base de Villejuive, à moins d'attribuer une autre erreur à M. Picard. Il a lui-même laissé le moyen de vérifier la longueur de sa toise, en la reliant à la nature même, car il a constaté que la mesure du pendule des secondes à Paris était de 36 pouces 8½ lignes de sa toise. Or, cette longueur, très différente de la vraie, est incompatible avec le nombre de toises qu'il attribue à sa base. Il faut donc convenir que M. Picard s'est trompé, soit en attribuant une erreur de deux cinquièmes de ligne à son pendule si sa toise était correcte, soit en utilisant une toise trop courte de plus de quatre cinquièmes de ligne si sa mesure du pendule est exacte. »
Si la toise utilisée par Picard était trop courte de 4/5 de ligne (environ 1079/1080), cela pourrait expliquer pourquoi son estimation de la circonférence polaire semble surestimée d'environ 701/700, basée sur une estimation correcte de la circonférence polaire.
Cela montre combien la précision des mesures de Picard, Huygens et Newton était limitée par l'absence d'un étalon de mesure suffisamment fiable et universel. Ce besoin de standardisation des unités de mesure est devenu crucial au siècle suivant, lors des tentatives de détermination de la forme exacte de la Terre, conduisant à l'adoption du système métrique, une unité de mesure fixe et immuable, adaptée à son objectif scientifique et politique. Ce système allait permettre aux générations futures de scientifiques de s'appuyer sur une base commune pour leurs travaux.
La Toise du Pérou
En 1735, La Condamine faisait face à un problème crucial : de quelle mesure se servir pour son expédition en Amérique du Sud ? Son choix logique était de créer un nouvel étalon scientifique, car, comme il le dit lui-même, la toise utilisée par Picard avait disparu. Si la toise de Picard avait été conservée, comme celui-ci l’avait promis, elle aurait pu servir de référence pour toutes les mesures effectuées après lui, dissipant ainsi les doutes concernant la véritable longueur de cette base. Mais comme La Condamine l’explique, il ne reste de cette époque qu’une barre de fer scellée au Grand Châtelet, utilisée pour les mesures publiques, mais de qualité inférieure et mal conservée.
La Condamine fit donc fabriquer deux nouvelles toises (pourquoi pas trois ?). L'une l'accompagna dans son voyage en Amérique du Sud, tandis que l'autre fut envoyée à Paris en renfort. Cependant, son bon ami Maupertuis, au lieu de faire réaliser sa propre copie, emprunta sans autorisation explicite cet étalon pour son expédition au cercle polaire arctique. Il était impératif que les deux équipes, l'une mesurant la Terre à l'équateur et l'autre près du pôle nord, utilisent le même étalon de mesure.
Malheureusement, la toise emportée en Laponie subit un naufrage lors du retour, et bien qu'elle ait été récupérée, elle fut endommagée par la rouille. Ainsi, le seul étalon de référence commun aux deux expéditions était celui laissé en Amérique du Sud, qui regagna finalement Paris. Ce précieux objet, dont dépendaient déjà des années de travaux scientifiques, fut utilisé comme étalon par l'Académie des Sciences pour tous les travaux ultérieurs, et fut appelé Toise du Pérou, Toise de Paris ou Toise de l'Académie.
En 1766, quatre-vingts copies de cet étalon furent réalisées et envoyées dans différentes régions de France. Cela devint le nouveau standard national, conçu pour garantir une plus grande précision, bien que sa longueur ne diffère pas beaucoup de celle de la toise du Châtelet, imposée notamment aux maçons. L’idée était de créer une norme précise, pratique et fiable pour les travaux scientifiques. Le prochain grand changement dans les normes de mesure, le mètre, était déjà à l’horizon.
Quant au pied de roi de Charlemagne, s'il a vraiment évolué au fil du temps, ce changement a dû se produire bien avant 1668.
Le pied romain survit
Les Étalons de Mesure à Paris et l'Aune de Paris
Il existait effectivement d'autres étalons de mesure relatifs au pied de roi à Paris à l'époque de la création de la toise du Châtelet, notamment l'aune de Paris, conservée au bureau de la corporation des merciers, siège des marchands de draps, rue Quincampoix. L'aune est une mesure ancienne généralement équivalente à deux, parfois quatre pieds, voire trois pieds (le cubitus de trois pieds d'Édouard Ier est le yard anglais actuel). En d'autres termes, une aune est équivalente à l'oln anglo-saxon, à l'aleina gothique et à la vieille elina allemande. En latin, un cubitus désigne la longueur romaine équivalente, signifiant l'avant-bras, et en italien, c'est un braccio, signifiant bras.
L'aune de Paris était une aune double mesurant 4 pieds. D'un côté, l'aune des marchands de draps était subdivisée en 1/2, 1/4, 1/8 et 1/48, et de l'autre côté en 1/3, 1/6, etc. Pendant deux siècles, elle fut utilisée comme base du commerce à Paris. Cet étalon fut mesuré en 1736 par un membre de l'Académie des Sciences, Du Fay, puis de nouveau en 1745 par deux autres membres, Hellot et Camus. Il fut alors constaté que l'aune de Paris avait une longueur de 526 lignes et 10 points (ou 526 ⁵/⁶ lignes). Il est intéressant de noter que cet étalon portait une date : 1554, époque où le roi était François Ier.
Une loi de 1540 stipule que l'aune de Paris doit avoir une longueur de 524 lignes, ce qui équivaut à quatre pieds parisiens du XVIe siècle de 131 lignes chacun. Ce nombre, bien que surprenant car 131 est un nombre premier, était en fait une mesure officielle. Ainsi, 524 lignes correspondent à 3 pieds, 7 pouces et 8 lignes du Pied du roi (3 pieds de 144 lignes + 7 pouces de 12 lignes + 8 lignes). Il est intriguant que la loi n’ait pas simplement défini l’aune comme 4 pieds de roi, voire 4 x 11/12 pieds.
Cela nous indique deux choses. Premièrement, l’ancien pied de Paris du XVIe siècle était légèrement différent du pied de roi des XVIIe et XVIIIe siècles, avec un rapport de 526 ⁵/⁶ à 524, signifiant que l’ancienne toise était environ 4,6718 lignes plus longue que la nouvelle, tandis que le nouveau pied était 0,7786 lignes plus court. Selon Guilhiermoz, le rapport entre les pieds du XVIe et du XVIIIe siècle est de 3144 / 3161. Avec la définition du mètre par Delambre, le pied de roi était défini à 0,324 839 mètres, ce qui suggère que l'aune de Paris mesurait environ 0,326 5954 mètres, ou 12,858088 pouces. Cependant, ceci est basé sur un seul exemple d’une règle de l’aune de Paris du XVIe siècle, et il est difficile de déterminer sa précision exacte ou sa correspondance avec d'autres normes du pied parisien à l'époque.
Les variations dans les normes de mesure étaient courantes, et la barre de fer de la toise du Châtelet était si imprécise qu'il était impossible de déterminer une valeur exacte pour la longueur qu'elle était censée représenter. Cependant, la toise de l'Académie, bien que basée sur cette ancienne barre, offrait beaucoup plus de précision. L'aune des merciers de Paris donne néanmoins une bonne indication de la taille du pied de roi du XVIe siècle.
Si l'on examine les mesures de la Grande Galerie du Louvre en 1668 et en tenant compte du rétrécissement du pied (de 0,70276667 lignes), il semble que cela corresponde presque exactement à l'ampleur du changement du pied de Paris entre les XVIe et XVIIIe siècles. Cela peut aider à comprendre les motivations des autorités parisiennes, qui ont peut-être tenté de revenir à une ancienne valeur du pied de roi. Cela suggère que pour les autorités parisiennes du XVIIIe siècle, le pied du XVIe siècle avait une certaine importance, et que pour retrouver cette ancienne longueur, elles ne pensaient pas à rétrécir le nouveau pied.
À l'origine, le mètre était défini comme 3 pieds français et 11,296 lignes de la toise de l'Académie en 1799. Par rapport au pouce anglais, il était défini différemment de la valeur actuelle, à 39,3827 pouces. On sait par la définition de Delambre que 5 130 740 toises de Paris équivalaient à 10 000 000 mètres, donc le pied de roi du XVIIIe siècle mesurerait 0,324 839 mètres, soit 12,788937 pouces selon la valeur actuelle du mètre en pouces, ou 12,793037 pouces selon la définition de 1799. Des rapports du XIXe siècle indiquent également que le pied de roi était évalué rétroactivement à 0,324839 mètres. Cela donnerait au pied de roi du XVIe siècle une longueur de 0,326 596 mètres, ou 12,85811 pouces.
Alternativement, en utilisant le rapport 190 255 : 189 331 établi après que la Galerie du Louvre a été mesurée à la fois en toise de l'Écritoire et en toise du Châtelet en 1667, on obtiendrait un pied de roi antérieur à 1667, basé sur la toise de l'Écritoire, de 0,3264 mètres, ou 12,85039 pouces.
La deuxième chose que nous dit la loi sur l'aune du XVIe siècle est qu'une unité autre que le pied de roi était utilisée pour constituer une aune de Paris, puis traduite en pieds de roi de l'époque (pieds français du XVIe siècle). Il est peu probable que François Ier ait cru en une autorité terrestre plus grande que lui, donc si son propre pied royal était second en importance, cela doit signifier qu'un autre pied était plus largement utilisé, et avait sa propre légitimité populaire. Le fils de François Ier, Henri II, a également défini l'Aune des Merciers à Paris en 1557 comme étant 3 pieds, 7 pouces et 8 lignes du pied de roi, c'était donc clairement correct à l'époque. La loi du XVIe siècle définissait l'aune de Paris comme étant de 4 x 131 lignes. Un pied français ayant 144 lignes, 131 de ces lignes équivaudraient à 0,2971111 mètres. Comme nous l'avons vu, si l'aune de Paris avait été définie par rapport au pied de roi, ou au moins 11 pouces du pied de roi, l'aune aurait correspondu à 132 lignes du pied de roi, et non à 131.
Selon Guilhiermoz, cette aune de Paris était une tentative de faire revivre l'ancien pied romain, ou du moins, un vieux pied romain, et l'aune de Paris était censée correspondre à 4 de ces pieds. Même au XVIe siècle, la chute de l’Empire romain s’était produite bien plus de mille ans auparavant. Alors, si quatre pieds romains faisaient une aune de Paris, pourquoi le roi François Ier consacrerait-il dans la loi une mesure romaine ? Était-ce simplement par respect pour le monde antique, une figure royale cherchant la validation d’un monde d’empereurs perdu depuis longtemps ? Ou était-ce parce que les unités de mesure romaines n’avaient jamais vraiment disparu ? Il n'est pas certain que les autorités cherchaient à imposer quoi que ce soit à la population, comme lors de l'épisode de 1667, ou si elles essayaient simplement d'éliminer toute confusion qui aurait pu exister sur la taille d'une aune.
Il est peut-être plus probable que la loi du XVIIe siècle ne cherchait pas à faire revivre quoi que ce soit, mais simplement à définir clairement la longueur d'une mesure qui se trouvait être très proche d'un multiple du pied romain, et qui était en usage continu depuis très longtemps. temps. Pour une raison quelconque, que les calculs soient bons ou mauvais, la modification du pied de roi de 1667-68 a été considérée comme suffisamment raisonnable pour justifier la perturbation du commerce et des projets de construction, et la colère des Parisiens, apparemment dans le but de ramener une unité de longueur précise, le pied de roi, qui avait été défini par rapport à un pied romain, une relique de l'Empire romain. Guilhiermoz estime qu'en 1667, le pied de roi fut modifié afin de le faire correspondre au bon rapport avec le pied romain. Il a dû y avoir un moment où l'on s'est rendu compte que le pied romain était d'une certaine longueur et que la France s'était trompée pendant au moins un siècle ou deux. On peut reprocher au gouvernement français de 1667 ce qu'on pourrait appeler aujourd'hui un manque de transparence, mais on ne peut pas lui reprocher de ne pas s'intéresser à la précision, lorsqu'il s'agit d'étalons de longueur - romaine ou royale. Le véritable mystère est de savoir pourquoi ils n'ont pas profité de l'occasion pour créer des normes précises et facilement reproductibles à cette époque, pour imposer l'utilisation de la nouvelle longueur et empêcher que les erreurs qui s'étaient glissées auparavant ne se reproduisent à nouveau. L'histoire montre également que malgré l'apparence rudimentaire de l'étendard de la toise au Châtelet, les autorités françaises étaient parfaitement capables d'une grande précision et intéressées à mettre en œuvre des mesures correctes, motivées non pas nécessairement par la facilitation du commerce ou de la construction, mais par des faits historiques.
Lorsqu’on dit que le mètre a dû être inventé parce que la toise était en quelque sorte insuffisante, non réglementée ou imprécise, un examen plus attentif de l’histoire du pied français montre que ce n’était pas le cas. Les autorités et les artisans étaient très soucieux de précision et travaillaient selon des normes très précises, comme le montre la loi Aune de Paris du XVIe siècle et les affrontements entre les artisans, principalement les constructeurs et les maçons, et les autorités de Paris. la fin du XVIIe siècle. On pourrait même dire qu'avec sa propre lecture de la toise du Châtelet et la création de son propre souverain, qui aboutit finalement à la toise de l'Académie, La Condamine avait réussi à apporter une solution au problème de la conception et de l'utilisation d'un étalon de mesure précis, du moins dans le monde scientifique. Il n'est peut-être pas tout à fait exact de dire que la création du compteur visait à remplacer un produit de mauvaise qualité, une réponse à un pied français qui avait créé trop d'empreintes de pas salissantes. Ce qui ressort cependant de l'histoire du pied français, à commencer par la correction de l'étendard en 1667, et la manière dont la situation a été gérée par le gouvernement, le manque de dialogue, d'information donnée, puis l'échec de la mise en œuvre La nouvelle norme correctement en distribuant des règles correctes et précises autour de Paris et au-delà, c'est que le problème était le gouvernement lui-même. Il apparaît comme autocratique, autoritaire, dédaigneux des préoccupations du peuple et incapable de faciliter une chose aussi simple qu'une norme nationale précise accessible à tous. Le pied français était goudronné avec le même pinceau. Ce que l’Académie des Sciences a fini par faire, près d’un siècle après l’épisode de 1667, en créant de multiples copies d’une norme élaborée avec précision, le gouvernement aurait pu le faire des décennies plus tôt si la volonté politique avait été là. L’incapacité des autorités à mettre à la disposition de tous un étalon bien construit, et facilement reproduisible, est intrigante. L'histoire du pied français au après 1667 révèle des problèmes non-seulement intrinsèques au pied de roi, mais à l'état lui-même.
Après tout, en 1667, quelqu'un en position d'autorité estimait que la barre de fer du Châtelet n'était pas une mesure correcte, et était prêt à tenir tête à tout Paris sur cette question, sans toutefois expliquer pourquoi publiquement. Cet homme (c'était peut-être Colbert, premier ministre d'État, peut-être Louis XIV, le Roi Soleil), croyait-il plutôt en un idéal historique, et en une juste longueur de mesure, qu'il fallait retrouver, quelles qu'en soient les conséquences? Que le nombre de lignes au pied soit correct ou non, il semble que les autorités ont donné priorité au rétablissement d'un pied français correct, défini en termes d'une ancienne mesure romaine, plutôt qu'à la facilitation du commerce et de la construction.(13) Bien avant cela, le roi Édouard III d'Angleterre avait offert un sac de laine au chancelier de l'Échiquier pour qu'il puisse s'y asseoir, rappelant que le commerce était « le siège du pouvoir et le véritable fondement de la prospérité du pays ». Même si le commerce était d'une importance primordiale, il semble que l'autorité de l'État et de la bureaucratie ait prévalu dans la France des XVIIe et XVIIIe siècles. Et pourtant, cet état puissant aurait pu choisir d’imposer au peuple une mesure entièrement nouvelle, de sa propre initiative, un pied de roi basé sur la norme qui lui paraissait souhaitable. L'état du XVIIe siècle a choisi d'imposer une unité de longueur, qui était d'usage populaire dans tout le pays, bien que sous diverses formes et avec des valeurs légèrement différentes. En imposant à Paris et au reste du pays (si tel est bien le cas) le pied de roi du XVIe siècle dérivé de l'aune de Paris, l'État, dans toute sa grandeur et son importance, n'a fait qu'imposer au peuple ce qui était déjà, ou était autrefois d'usage populaire et avait, en un sens, déjà été imposé à l'état. Peut-être peut-on mieux comprendre cela comme une forme de dialectique hégélienne entre maître et esclave. Il ne s’agissait pas de définir le pied par rapport à la valeur du pied romain datant de l’époque de Jules César, disons, obtenant ainsi une sorte de soutien romain à un dirigeant français. C'était plutôt la version du pied romain du XVIe siècle qui était requise.
Quelle était la longueur exacte du pied romain au XVIe siècle ? Nous pouvons le déterminer en examinant la longueur de l'aune de Paris du XVIe siècle. Le pied de roi du XVIe siècle mesurait 0,326 596 mètres, ou 12,85811 pouces de long, et était divisé en 144 lignes, donc 131 lignes de ce pied feraient 11,697308 pouces, ou 0,2971116 mètres. Cela semble un peu long pour un pied romain. En effet Guilhiermoz écrit que diverses copies du pied romain étaient légèrement plus courtes :
On sait qu'il existe un assez grand nombre de copies anciennes du pied romain ; plusieurs d'entre eux, mesurés dès l'époque de la Renaissance, ont permis de constater que le pied romain avait une longueur très proche de 131 lignes de Paris, soit entre 295 et 296 millimètres.(18)
Fréret, en 1756, valorisait le « pied d'Angleterre » comme un seizième plus court que le «pied de France». (3). Cela suggère que le rapport correct entre les pieds anglais et français produirait un pied français de 12,8 pouces anglais. Si l'on prend 12,8 pouces pour la valeur du pied de roi du XVIème siècle, et que l'on cherche la valeur des 131 lignes de ce pied, on obtiendrait 11,644425 pouces, ce qui est une bonne approximation du pied romain selon Raper (11,64 pouces). et Berriman (11,664 pouces ou 11,6666667 pouces). Et si nous utilisons la valeur de Berriman pour le pied romain de 11,664 et le rapport de lignes 144 et 131, alors le pied français mesurerait 12,821496 pouces, ou avec 11,66667 pouces anglais, le pied français correspondant serait 12,82442748 pouces. C'est un peu trop grand.
Une longueur de 192 pouces est composée de 16 pieds de 12 pouces, ou 15 pieds de 12,8 pouces. Une longueur de 422,4 pouces, soit 32 pieds saxons/sumériens de 13,2 pouces équivaudrait à 33 pieds de 12,8 pouces (pied de roi théorique arrondi à une décimale). Une telle longueur équivaudrait également à 2¹¹/100 coudées royales égyptiennes de 20,625 pouces. Une autre connexion possible pour un pied d'environ 12,8 pouces serait x 10/11 pour se rapprocher d'un pied romain.
La complexité des mesures historiques et des ajustements normatifs reflète les défis rencontrés par les autorités pour établir des normes précises et uniformes. Les autorités françaises ont tenté de restaurer une mesure historique précise tout en faisant face à des défis pratiques liés à l'implémentation et à la communication. Le pied français du XVIIe siècle, avec ses ajustements et ses corrélations avec le pied romain, illustre les tensions entre héritage historique et exigences pratiques.
Des mesures de Tello (Girsu)
Selon C. Mauss (31), les mesures antiques apportent un éclairage supplémentaire sur les longueurs des unités de mesure utilisées dans l'histoire. Le Pied curviligne de Tello (Girsu) mesure 297 mm, tandis que le pied chaldéen mesure 297,214 mm. Ces mesures sont très proches des valeurs que nous avons pour l'aune de Paris du XVIe siècle, qui est calculée à environ 297 mm lorsque convertie à partir des lignes du pied de roi (131 lignes correspondent à environ 0,2971111 mètres)
De plus, deux pieds romains conservés au musée de Naples, selon Mauss, mesurent 296,263 mm et 296,5 mm respectivement, valeurs aussi proches du pied de l'aune de Paris. Ces valeurs sont également proches des mesures de l'aune de Paris, soutenant l'idée que l'aune de Paris du XVIe siècle pourrait avoir été inspirée ou dérivée d'anciennes normes romaines. La proximité des valeurs souligne la continuité ou l'influence des systèmes de mesure antiques sur les mesures médiévales et modernes.
Mauss indique également que l'aune de Paris est très proche de 2 coudées de 594,428 mm chacun. Cela renforce l'idée que l'aune de Paris pourrait avoir des racines profondes dans les systèmes de mesure antiques, notamment les mesures basées sur le cubit.
Selon C. Mauss, il existe une coudée de 756 mm, et en multipliant 756 mm par 22/7 pour approximativement obtenir la valeur de π, on obtient une circonférence de 2376 mm. Mauss note :
"C'est une curieuse application du triangle équilatéral. Un rapport analogue existe entre le pied de 397 millimètres et la grande coudée de 756 millimètres. Le 1/8 de la circonférence tracée en prenant pour diamètre 756 millimètres est exactement de 397 millimètres. Ce pied, dont deux exemplaires en bronze existent au Musée de Naples, est donc représenté par 2376 millimètres."
Mauss établit également une série de mesures liées à cette coudée et à d’autres unités antiques :
519,75 mm est associé à la coudée de Nakché-Roustem.
297 mm correspond au pied curviligne de Tello.
594 mm est représentatif de deux pieds de 297 mm.
742,5 mm est une coudée de 2 1/2 pieds de 297 mm.
Ces mesures révèlent une relation complexe entre différentes unités de longueur utilisées dans l'antiquité, montrant des valeurs qui s'inscrivent dans un système mathématique rigoureux et souvent lié à des principes géométriques comme ceux du triangle équilatéral. La valeur de 2376 mm comme circonférence démontre également l'utilisation d'un système de mesure fondé sur des constantes géométriques anciennes, ce qui renforce l'idée que les mesures antiques avaient des bases mathématiques solides.
Mauss fournit également des mesures additionnelles :
756 mm pour une grande coudée royale d'Alexandrie.
864 mm pour une coudée de Suse.
540 mm pour la coudée de Tello.
972 mm pour l'aune de Perse.
Ces valeurs montrent une correspondance entre les mesures antiques et les unités modernes, confirmant l'idée que les anciens systèmes de mesure étaient sophistiqués et probablement influents sur les normes de longueur ultérieures.
L'analyse des mesures antiques, telles que celles observées par Mauss, révèle une fascinante continuité entre les unités de mesure du Moyen-Orient et celles de l'Europe médiévale. Par exemple, le pied de l’aune de Paris, avec ses liens étroits à des unités comme le pied curviligne de Tello et la coudée de Nakché-Roustem, démontre une remarquable cohérence avec les systèmes de mesure utilisés dans l'antiquité. Cette continuité suggère que des principes mathématiques et des standards de mesure ont perduré à travers les âges, influençant les systèmes de mesure européens bien après la chute de l'Empire romain.
Bien que le mètre soit souvent perçu comme une innovation moderne, l'examen des mesures antiques suggère une continuité et une profondeur dans les systèmes de mesure qui méritent d'être reconnues. Les connexions entre les mesures antiques et modernes, comme le pied de roi et le mètre, révèlent des racines historiques qui pourraient avoir façonné les normes modernes de manière plus subtile et significative que ce qui est généralement admis.
L'analyse des mesures antiques, telles que celles observées par Mauss, révèle une fascinante continuité entre les unités de mesure du Moyen-Orient et celles de l'Europe médiévale. Par exemple, le pied de l’aune de Paris, avec ses liens étroits au pied curviligne de Tello et à la coudée de Nakché-Roustem, démontre une remarquable cohérence avec les systèmes de mesure utilisés dans l'antiquité. Ces valeurs montrent que le pied de l’aune de Paris n'est pas sans fondements historiques, et que le mètre, à son tour, est inscrit dans l'histoire ancienne dans les progressions numériques données par Mauss dans son analyse des unités de mesure anciennes. Si on voit les valeurs comme 756, 864, 540 mm, etc, on doit considérer la possibilité que le mètre, tout comme le pied de Paris, aie des racines profondes dans les systèmes de mesure antiques. Cette continuité suggère que les principes mathématiques et les standards de mesure ont traversé les âges, influençant les systèmes de mesure modernes tout en maintenant un lien avec des traditions anciennes.
Le pied de roi mesuré par diverses personnes en pouces impériaux/anglais et pouces rhénans (XVIIe au XIXe siècles)
Pour avoir une bonne idée de la taille du pied de roi à différentes époques, il est utile de regarder comment il était défini dans d'autres unités. Voici quelques mesures du pied français mentionné aux 17e, 18e et 19e siècles en impérial pouces principalement, et en Rhénanie pouces aussi. Comme nous venons de le voir, Fréret suggère 12,8 pouces anglais pour le pied de roi.
L'estimation de l'aune de Paris, fournie par William Hallock au milieu du XIXe siècle, est la suivante :
Il y avait aussi l'aune ou l'aune, qui, à l'origine une double coudée, fut adoptée comme unité de mesure linéaire pour le tissu et survécut jusqu'à ce qu'elle soit déplacée par le mètre. Un étalon Aune des Marchands, Merciers et Grossiers, 1554, divisé en moitiés, quarts, tiers, sixièmes, etc., était conservé par cette corporation et constituait la base de cette unité. L'aune de Paris correspondait au 46 17/20 Eng. pouces, mais il n'a jamais été adopté dans ce dernier pays dans une mesure considérable ni autorisé par la loi, bien qu'un tissu aune ou aune de 45 pouces soit trouvé marqué sur la cour standard de la reine Elizabeth.(2)
L'estimation de Hallock impliquerait un pied de 11,7125 pouces anglais ou 0,2974975 mètre. Cependant, il n'est pas clair quel rapport entre le mètre et le pouce utilisait Hallock. Ses 46,85 pouces pour l'aune, convertis en mètres, non pas avec le rapport moderne mais avec celui du milieu du 19e siècle, disons les 39,3827 pouces par mètre de Robert Hussey, divisés par le nombre de lignes de l'aune de Paris telle qu'elle était au 18e siècle. , 526 + 10/12 lignes, multipliées par 144, donnent un pied de 0,32515718 mètres, ou 12,8014638 pouces. Ceci est comparable aux 0,324 839 mètres obtenus en utilisant les 5 130 740 toises de Paris de Delambre, soit l'équivalent de 10 000 000 mètres (bien que cela puisse impliquer à la place que Hallock utilisait un rapport de 39,42128 pouces par mètre).
Frank Skinner raconte cette histoire de la cour impériale ayant été rendue plus précise à des fins de mesure scientifique, tout comme la toise avait dû être améliorée en France :
En 1742, la Royal Society de Londres, exigeant une mesure linéaire subdivisée avec plus de précision que celle de la reine Elizabeth, chargea à des fins scientifiques M. George Graham (1673-1751) d'entreprendre le travail avec l'aide de M. Sisson, l'instrument de Londres. fabricant. Cela a été fait sur deux barres plates en laiton finement gravées de 42" de long, 1" de large et 1" d'épaisseur sur chacune desquelles ont été soigneusement marquées les longueurs de la Tower Standard Yard existante réalisée par M. Rowley en 1720, et de la Yard Standard de l'Échiquier d'Elizabeth. de 1588. Les deux barres furent envoyées en France à "l'Académie Royale des Sciences" à Paris où M. Du Fay et l'Abbé Nollet marquèrent sur les baguettes la demi-Toise française de trois Pied du Roi (3 x 12,789") ; un barreau a été conservé à Paris et l'autre rendu à la Royal Society de Londres ; les deux ont été soigneusement conservés pour référence. Le Graham's Royal Society Yard de 1742 se trouve maintenant au Science Museum de Londres, prêté par la Royal Society pour exposition. (5)
Cela nous indique que le pied de roi mesurait 12,789 pouces de long. Cependant, comme ces mesures ont été faites par les deux académies des sciences, et que le pouce n'a pas changé depuis, il doit être l'une des valeurs les plus fiables pour le pied de roi, comme il l'était au XVIIIe siècle. C'est aussi la longueur du pied québécois au Canada aujourd'hui.
En 1760, Matthew Raper écrivait à propos du pied de roi :
Le pied de Paris est un sixième de la toise du Châtelet ; qui a été renouvelé en 1668, et le nouveau standard a continué à être utilisé depuis. En 1742, l'Académie Royale des Sciences de Paris, à la demande de la Royal Society de Londres, envoya une mesure d'une demi-toise du Châtelet, à partir de laquelle M. Graham détermina la proportion du pied de Paris à celle du pied de Paris. Londres sera de 1065,41²/³ à 1000. Mons. Le Monnier, de l'Académie Royale des Sciences, d'après les mêmes originaux, a trouvé leur proportion comme 864 à 811, ou comme 1065,351 à 1000.(6)
La détermination de Graham du pied de roi peut être évaluée à 12,79292 pouces. La détermination de Le Monnier peut être évaluée à 12,784212 pouces. Raper compare également les mesures antérieures à 1668 de divers pieds romains dans les pieds de Londres et les pieds de Paris, prises par Greaves et Auzout, Snellius, Desgodetz et Hardy. Sa conclusion est qu'avant 1668, le pied parisien contenait 1 065,4 parties pour 1 000 du pied londonien, ce qui donne une valeur de 12,7848 pouces au pied parisien. Raper rappelle au lecteur que le grand incendie de Londres en 1666 a détruit une partie du Guildhall et que l'ancien étendard du pied a été détruit. Tout comme l'année suivante en France, lorsque la barre de fer qui servait d'étalon fut détruite, une pièce de remplacement fut créée. Le nouvel étalon londonien était également légèrement différent, mais probablement pas intentionnellement. Cependant, le yard de la Reine Elizabeth, Elizabeth's Exchequer Standard Yard, de 1588 existait toujours. Il est important de prendre en compte ces changements lorsque l'on compare les mesures des pieds de Londres ou de Paris, avant et après 1666 et 1667. Le pied de Londres que Greaves et d'autres utilisaient avant cela étant légèrement différent en taille de son successeur, le problème est de déterminer de combien. Pour savoir combien de temps le pied londonien a dû rester avant l'incendie, Raper écrit : « Nous n'avons plus rien pour découvrir sa véritable ampleur, mais les mesures que d'autres ont prises, et celles qui ont été prises depuis, d'une ampleur telle que Greaves. avait comparé avec sa copie ». (5)
La mesure du pied parisien, que Greaves a reçue de Mons. Hardy, était tiré de l'ancien étalon du Châtelet et contenait 1068 parties telles que son pied de Londres en contenait 1000. Ces nombres sont dans la proportion de 1065,4 à 997,57 ; par conséquent, si le nouveau standard ne différait pas de l’ancien (et aucune différence de ce type ne semble avoir été voulue), le pied londonien de Greave devait être 2,43 parties sur 1000 plus court que celui de Graham. Toutes ces comparaisons montrent que la mesure du pied londonien de Greaves était plus courte que celle de Graham. (...) Les trois comparaisons les plus immédiates de la mesure de Greaves avec le pied parisien sont celles d'Auzout, Desgodetz et Hardy, qui fournissent une preuve aussi claire qu'on peut s'attendre en la matière, que sa mesure du fer L'étalon était d'environ 2 parties sur 1000 déficientes du pied londonien de Graham.(6)
Cela signifie qu'en pouces anglais modernes, le pied d'avant le Grand Incendie de Londres mesurait 12 - (12 x 2,43 / 1000) = 11,97084 pouces, ou de manière plus conservatrice, en utilisant les 2 parties sur 1000 au lieu de 2,43, il mesurait 11,976 pouces. Le pied londonien d'avant le Grand Incendie était donc possiblemenmtn légèrement plus petit que le pied moderne. Ainsi, pour convertir en valeurs antérieures à 1666, le pied anglais peut être multiplié par 0,998. En prenant le pied parisien utilisé par Desgodetz pour mesurer diverses choses afin de connaître la longueur du pied romain, Raper estime son pied parisien à 1065,4 parties pour 1000 du pied londonien, ce qui lui donne une valeur de 12,7848 pouces. Cela peut être multiplié par 0,998 pour obtenir 12,7592304 pouces modernes. Greaves a visité la Grande Pyramide d'Égypte et a laissé des marques sur le mur de la Chambre du Roi avec les dimensions exactes de ce pied londonien d'avant 1666. Donc, si ses marques sont correctes, alors c'est la seule empreinte connue de la longueur du pied d'avant l'incendie de Londres qui a été dérivée de l'étendard du Guildhall.
Il existe de nombreux tableaux comparant les unités de mesure entre les systèmes français et britannique. Celui-ci date de 1834. La conversion utilisée est de 39,37079 pouces au mètre, légèrement différente de celle d'aujourd'hui de 39,3700787402. Un pied de roi mesure 0,324839 mètre, soit 12,789168 pouces selon ce ratio historique (12,788937 pouces selon le ratio actuel).
Dans l'article de Robert Hussey de 1836, « Essai sur les poids et l'argent anciens », il écrit que le pied anglais est égal au pied français [métrique] [un tiers de mètre] entre 10 000 et 10 659. Il le déduit des Mémoires de l'Institut, Base du Système Métrique. Dans ce récit des créateurs du système métrique, le mètre est clairement indiqué comme 39,3827 pouces, soit également 3,07861 pieds français, soit 443,32 lignes, ou 0,513074 toises. Une ligne représente 1/144ème partie du pied français.
Dans une note de bas de page de son annexe sur le pied romain, Hussey écrit :
Comme les calculs en mesures françaises ont souvent lieu ici, il serait bon d'indiquer tout de suite la proportion entre les mesures françaises et anglaises. Le pied anglais est par rapport au pied français de 10 000 à 10 659. Ceci se déduit de Mem. de l'Institut, Base du Système Métrique, vol. iii. p. 470, où le pied anglais est comparé au mètre, et ce dernier s'avère égal à 39,3827 pouces anglais, ou 3,2818916, etc. Pieds anglais. Dans le même vol. p. 557, le mètre est compté égal à 443,32 lignes, la ligne étant le 1/144ème partie d'un pied français. Le mètre est donc égal à 3,07861 &c. Pieds français ; d'où découle la proportion ci-dessus indiquée. Eisenschmidt (p. 94) donne la proportion de 1000 à 1066 : De Romé de l'Isle 10000 à 10646. En 1742, une comparaison entre les deux pieds fut faite, et la proportion fut établie à 10000 à 10654. Voir Philosophe. Trans. 1742. p. 105. Mais en 1768 Maskelyne (alors Astronome Royal), entretenant quelques doutes sur l'exactitude de cette proportion, fit faire une nouvelle comparaison : et le résultat fut que la toise fut trouvée égale à 76,734 pouces de l'étalon de laiton. de la Royal Society, à une température de 620 degrés Fahrenheit. Cela donne la proportion entre les pieds 10000 et 10657, qui ne diffère que de 0,0002 de celle des calculatrices françaises, prise ici. Voir Philosophe. Trans. 1768. p. 326.(14)
Avec le premier rapport de Hussey, selon la définition du mètre, le pied français est de 12,7908 pouces, et son dernier rapport, lié à la Royal Society, donne un pied français de 12,7884 pouces. En 1768, 1 toise valait 76,734 pouces, donc un pied français valait 12,789 pouces.
Fréret écrit : « Le pied d'Angleterre est d'un seizième plus court que le pied de France » (16), ce qui se traduit par le fait que le pied anglais est un seizième plus court que le pied français, ce qui implique 12,8 pouces anglais pour le pied français. Cela pourrait être un ratio simplifié à des fins pratiques ou un scénario idéal. Fréret nous donne également un rapport entre le pied de roi de l'époque picarde et le pied rhénan. Nous avons vu qu'un pied de roi est composé de 144 lignes. Le pied rhénan a été mesuré par Picard comme 139,2 lignes de ce type, comme nous le dit Fréret : "pied de Léide ou de Rhinland; ce pied contient 1392 dixièmes de ligne, felon la mesure qu'en prit M. Picard, lors de fon voyage d' "Uranibourg". (16) C'est une information utile car la tige métallique du pied rhénan à Leiden existe toujours, dans un escalier de la mairie. Le pied rhénan mesure 0,314 mètres, ou 12,3622 pouces, de long. Douze pieds font une verge rhénane. Le mur a une tige gravée dans le mur avec des marques de pied et de pouce, il y a aussi une tige métallique qui mesure exactement 1 pied rhénan de long. Cela signifie que le pied de Picard aurait été aux alentours de 12,78848 pouces.
Flinders Petrie donne une valeur au pied de roi dans son article de 1911, 1 pied de roi équivaut à 12,7892 pouces. Cependant, ailleurs dans le même article, il arrondit ce chiffre à 12,8 pouces. Sa valeur pour l'ancien mile anglais de 79 200 pouces (« 10 et non 8 stades ») est de 2 000 x 22/7 x 12,6 pouces. (8)
Si Guilhiermoz a raison sur la longueur du pied de Charlemagne, le pied de roi est devenu progressivement plus petit depuis au moins 1540 jusqu'à la révolution, pourtant ce pied de Charlemagne était plus court que le pied de la toise du Châtelet. Ce qui se passait? Le pied de roi a dû s'agrandir entre les règnes de Charlemagne et de François Ier. Le graphique ci-dessous illustre ce que propose Guilhiermoz. Guilhiermoz a-t-il raison, ou la longueur du pied de roi n'a-t-elle pas changé depuis Charlemagne ?
Le graphique ci-dessous illustre les valeurs de Guilhiermoz pour le pied de roi. Est-il possible que le pied français ait changé si radicalement après Charlemagne ?
Un pied de 11 pouces?
L'aune de Paris était basée sur quelque chose proche de 4 pieds de 11 pouces du pied de roi, et non de 12. Cependant, ce 11 pouces pied était légèrement inférieur aux 11 pouces de roi, d'environ un quart de ligne, car le 16ème siècle l'aune de Paris était définie par la loi comme 131 x 4 lignes, et non 132 x 4 lignes, 132 étant 11 x 12. Il est clair que même au XVIe siècle, 11 pouces de roi (132 lignes) ne correspondait pas exactement à n'importe quel type de pied romain était utilisé, et qu'un rapport de 11:12 entre ce pied romain et le pied de roi de 12 pouces n'était qu'approximatif. Le pied romain dérivé de la loi aune de Paris du XVIe siècle était légèrement trop court pour correspondre correctement aux 11 pouces du pied de roi.
Peut-être qu’un ratio de 9/10 fonctionnerait mieux. Le pied du XVIe siècle déduit de l'aune de Paris de 12,858088 pouces multiplié par 9/10 donnerait 11,5722792 pouces. Le pied de la toise de l'écritoire, déduit de la mesure de la galerie du Louvre, de 11,565351 pouces, donnerait ainsi 11,565351 pouces.
En 1759, Matthew Raper a donné une valeur de 970 parties pour 1000 du pied anglais, ce qui donne 11,64 pouces, et correspond étroitement aux estimations de nombreux autres métrologues, mais aussi une autre valeur de 965 parties, ce qui fait 11,58 pouces.
Titus César Vespasien fut empereur de 79 à 81, Lucius Septime Sévère fut empereur romain de 193 à 211 et Dioclétien fut empereur romain de 284 jusqu'à son abdication en 305. Si nous prenons une valeur de 20,625 pouces pour la coudée royale égyptienne, et qu'on la multiplie par 9/8 puis la divise par 2, nous obtenons un pied qui se situe dans les paramètres de Raper, 11,6015625 pouces. Avec 20,6181818 pouces anglais pour la coudée égyptienne, nous obtenons 11,597727 pouces, et avec 20,614 pouces, nous obtenons 11,595375 pouces.
John Neal suggère une valeur de 0,96768 pieds (11,61216 pouces, ou 0,29494886 mètres) pour le pied cossutien romain (qu'il classe comme « canonique standard »). Cette valeur multipliée par 11/10 est de 12,773376 pouces, ce qui donne une valeur proche du pied de roi, comme l'observent John Neal et Stecchini. (15) Neal écrit :
Pélagaud a noté que l'intérieur d'un aqueduc romain de Bologne était marqué de lignes par incréments de 295 mm d'un côté et de 413 mm de l'autre. Il s’agit d’un pied de l’Étendard Canonique de 0,96768 pieds et d’une coudée étrusque (assyrienne) de 1,35752 pieds « Notice sur la découverte d’un métrage en pieds romains dans un acqueduc, à Bologne, suivi des observations de M. E. Desjardins. » P 155 E Pélagaud 1879 (15)
Un pied de 0,295 mètre (11,61417 pouces) se situe dans les deux valeurs de Raper.
Il existait en effet un pied largement utilisé de l'ordre de 11 pouces dans le royaume de France, jusqu'à l'implantation du mètre. Selon Guilhiermoz, ce pied de 11 pouces était en fait le plus utilisé dans toute la France, plus que le pied de roi de 12 pouces. Guilhiermoz donne de nombreux exemples de ce pied de 11 pouces, par exemple il y avait une toise de Bazas, et d'autres dans le Languedoc, qui mesuraient 5 ¹/² pieds de roi, ce qui équivaut à 6 pieds de 11 pouces (une toise étant 6 pieds) (4). Guilhiermoz trouve ces exemples de pieds français qui ressemblent beaucoup à cette longueur romaine antique : le pied du Hainaut, dont l'étalon a été trouvé à Mons, était mesuré à 0,293 43 mètres (11,55236 pouces), le pied de Trêves, évalué à 0,293 754 m (11,565118 pouces), les pieds de Noyon et Bar-le-Duc, 0,294 386 mètres (11,590 pouces), le pied de Saint-Hubert de Liège, 0,294 698 mètres (11,60228 pouces), le pied de Saint-Lambert de Namur, 0,294 763 mètres (11,60484 pouces), le pied de Strasbourg, 0,294 95 mètres (11,6122 pouces), ce dernier étant à peu près les 11/12èmes du pied de roi. Ces exemples se situent tous dans une marge proche du pied romain ultérieur donné par Raper de 11,58 pouces, et également proches de la valeur antérieure de 11,64 pouces. Cependant, même si même la plus grande de ces valeurs est inférieure à 12,8 x 11/12, elles sont toutes très proches des deux valeurs de Raper pour un pied romain, 11,58 et 11,64 pouces. Il est probable que ces pieds français régionaux soient simplement des pieds romains, légèrement modifiés au fil des siècles. Les légères variations entre eux sont exactement ce à quoi on peut s'attendre au lendemain de l'effondrement d'un empire, au cours duquel aucune puissance n'a réussi à mettre en œuvre et à faire respecter une unité de mesure précise et universelle pendant longtemps.
Dans sa Métrologie Historique, Berriman donne 11,664 pouces anglais ou 11,6666667 pouces anglais pour le pied romain. En revanche, une 11ème partie du pied romain de Berriman multipliée par 12 donnerait un pied de roi de 0,3231988 m ou 0,323272727 m, soit 12,724363 ou 12,72727272 pouces. Ces valeurs sont légèrement plus courtes que les valeurs de 12,788937 et 12,85811 pouces que nous avons vues. Il se pourrait que le rapport 11/12 entre ce pied romain et le pied de roi ne soit pas gravé dans le marbre et fonctionne simplement comme un guide approximatif, ou peut-être s'il existait à l'origine un rapport aussi précis entre eux, au fil du temps, que les normes. ont fluctué dans leurs longueurs relatives, ce rapport reste un peu insaisissable maintenant. Dans son article, Guilhiermoz part à la recherche d'un pied qui s'adapterait réellement, au niveau de l'aune de Paris, et trouve un pied romain tardif qui s'adapte plutôt bien.
La palme architéttonique
Selon Guilhiermoz, le rapport 11:12 ne fonctionne que pour une variante spécifique du pied romain, utilisée dans la construction et l'arpentage, appelée palmo architettonico. Cette unité a été mesurée en 1811, lors de l'invasion de Rome par Napoléon, comme étant équivalente à 99,042 lignes de Paris, soit 0,223422 mètres (ou environ 8,79614 pouces). Le palmo (italien) ou pan (français) est l'équivalent d'une demi-coudée. Par conséquent, le palmo architettonico de Rome correspond à un pied de 132,056 lignes de Paris, soit 0,297896 mètres (environ 11,72819 pouces).
Comme 144 lignes de Paris équivalent à 12 pouces, 132 lignes correspondent à 11 pouces. Les 132,056 lignes parisiennes sont très proches d'un rapport exact de 11:12 par rapport au pied de roi, et un pied français légèrement plus long, d'environ 11 pouces. Il existe plusieurs scénarios théoriques:
Premier scénario :Si l'on prend la mesure de 11,72819 pouces (soit environ 0,297896 mètres) et qu'on la multiplie par 12/11, cela donne 12,794389 pouces (environ 0,32496 mètres), une bonne approximation pour le pied de roi.Si ce pied est divisé en 16 petites unités ou doigts de 0,733011875 pouces (environ 0,0186255 mètres), et que cette mesure est ensuite multipliée par 18, on obtient 13,19421375 pouces (environ 0,33515 mètres), ce qui correspond presque exactement au pied saxon de 13,2 pouces (soit 0,33528 mètres).Cela suggère un lien clair et simple entre le palmo architettonico, le pied saxon/sumérien et le pied de roi.
Deuxième scénario :Dans ce cas, les valeurs théoriques sont :
13,125 pouces pour le pied saxon (0,333375 mètres),
11,66667 pouces pour le pied romain (0,2965418 mètres),
12,727272 pouces pour le pied de roi (0,3232618 mètres).
Troisième scénario :En gardant les mêmes rapports, on utilise 16 doigts de 0,733333 pouces (environ 0,0186285 mètres), ce qui ferait 11,733333 pouces (environ 0,29804 mètres). Multiplié par 12/11, cela donne un pied français de 12,8 pouces (environ 0,32512 mètres).
Avec cette logique :
un pied de 12,788937 pouces (environ 0,32486 mètres) correspond à un doigt de 0,7326995 pouces (environ 0,0186124 mètres),
un pied de 12,85811 pouces (environ 0,32649 mètres) correspond à un doigt de 0,73666255 pouces (environ 0,0187128 mètres).
Si 16 doigts de 0,733333 pouces donnent 11,733333 pouces, alors 18 doigts de 0,733333 pouces donnent 13,2 pouces, soit le pied saxon (0,33528 mètres).
Quelle est la correspondance avec d'autres systèmes de mesure? 270 doigts de 0,733333 pouces donnent exactement une rod de 198 pouces (environ 5,0292 mètres). Et 54 doigts donnent une saxon wand de 39,6 pouces (environ 1,00584 mètres).
Cela correspond à la description de Flinders Petrie concernant le doigt égyptien : si la coudée royale mesurait 20,6 pouces (environ 0,52324 mètres) et que sa demi-diagonale était le remen de 14,6 pouces (environ 0,37084 mètres), celui-ci était composé de 20 doigts de 0,73 pouces (environ 0,018542 mètres).
Guilhiermoz note qu'un quart de l'aune de Paris, soit 131 lignes du pied français du XVIe siècle, est très proche des 132,056 lignes parisiennes du XVIIIe siècle, correspondant au pied du palmo architettonico romain. Il est hypothétique que l'aune de Paris de 1540 mesurait 4 pieds néo-romains. Utilisant le pied du palmo architettonico mesurant 0,297896 mètres, trois de ces pieds équivaudraient à 1,191584 mètres, et une toise de six de ces pieds équivaudrait à 1,787376 mètres, légèrement plus courte que la toise de Paris qui mesurait 1,949036 mètres.
Le pied de roi du XVIIIe siècle mesurait 0,324839 mètres, celui d'avant 1667 mesurait 0,3264 mètres, et le pied de roi du XVIe siècle, basé sur l'aune de Paris, se situait autour de 0,326596 mètres. Si l'on déduit un pied de 11 pouces (au lieu de 12), ils mesureraient respectivement 0,2977691 mètres, 0,2992 mètres, et 0,2993797 mètres, très proches du pied néo-romain adopté après 1667.
Guilhiermoz propose que le rapport 11:12 aurait été crucial dans la recalibration des étalons de mesure, mais les systèmes historiques de mesures étaient complexes, avec des variations notables entre les régions et les périodes, comme en Bourgogne ou en Champagne, où le pied de 18 doigts romains était utilisé pour des perches royales de 22 pieds à 18 doigts. En Champagne et en Bourgogne, au Moyen Âge, le pied officiel était le pied à 18 doigts, et la perche royale était de 22 pieds à 18 doigts. En théorie, un doigt de 0,72 pouces x 18 équivaut à 20 pieds de 11,664 pouces. Ce que fait Guilhiermoz, c'est assimiler le pied de 18 doigts romains à la coudée royale babylonienne
Un ratio de 16/15 entre les pieds anglais et français ?
Si le pied français avait à un moment donné correspondu exactement à 12,8 pouces anglais/impériaux, et c'est ce que suggère Fréret, cela aurait donné un joli rapport net de 16/15 entre les pieds français et anglais ; c'est-à-dire que 16 pieds anglais équivaudraient à 15 pieds français. Guilhiermoz précise qu'un mât royal carolingien (de l'époque de Charlemagne) était composé de 15 pieds royaux carolingiens, équivalents également à 16 pieds romains antiques. Cela aurait des implications pour le pied anglais de l'époque de Charlemagne, car cela le rendrait équivalent à n'importe quel type de pied romain contenu 16 fois dans ce mât royal.
Par ailleurs, selon Guilhiermoz, la perche royale anglaise était autrefois la même que la perche royale carolingienne, et elle fut divisée en 16¹/² pieds lors de l'adoption du « pied ducal normand », avec Guillaume le Conquérant. Une rod mesurant 198 pouces, cela impliquerait un pied ducal normand de 12 pouces, soit le pied anglais moderne. Cependant, nous ne pouvons pas être sûrs que cette rod mesurait 198 pouces de long avant la bataille d'Hastings, et certains chercheurs pensent également que les envahisseurs normands n'ont pas tenté d'imposer des mesures étrangères en Angleterre et dans d'autres terres conquises. Il est difficile de savoir avec certitude si ce que Guilhiermoz suggère ici est vrai.
Selon Jim Alison :
La longueur impaire de 16,5 pieds anglais ou 5,5 yards anglais pour la rod a été choisie pour être égale à la longueur de la rod de 15 pieds du nord, ou 5 yards du nord, ou 6 yards mégalithiques, ou 270 doigts, ou 300 shusi, ou 150 vallée de l'Indus. pouces, ou 15 x 12 = 180 pouces du Nord, fois 11/10 = 198 pouces anglais = 16,5 pieds anglais. (20)
Le yard anglais mesure maintenant 3 pieds, ou 36 pouces, et l'ancien cubitus d'Edward Ier était également spécifiquement défini comme 3 pieds. Mais 4 vieux pieds anglais d'une certaine sorte valaient autrefois aussi 1 yard ¹/⁴, ou 45 pouces (l'aune des merciers, mentionnée plus tôt par Hallock). Si ces 45 pouces sont les pouces d'aujourd'hui, ce qui est incertain, mais probable, 1 pied aurait 15 de nos pouces anglais actuels. Il s'ensuit qu'il y avait plus d'un type de pied en Angleterre, et que le pied anglais actuel serait à ce pied plus ancien (un quart de 45 pouces) comme 4 est à 5. Cependant, peut-être que ces 45 pouces étaient en relation avec une 12e division du pied à une époque beaucoup plus antérieure. Une aile de 45 pouces divisée en 4 pieds suppose un pied de 11,25 pouces. Deux de ces pieds constituent la mesure de 22,5 pouces trouvée par Flinders Petrie à Stonehenge. Et 7 de ces pieds font 2 mètres de 39,375 pouces (ce qui multiplié par 144/550 donne une coudée royale égyptienne de 20,6181818 pouces). 16 pieds de 11,25 mètres représentent 180 pouces, ce qui équivaut également à 15 pieds de 12 pouces.
Le rapport 15/16 peut être utilisé deux fois, d'une part pour relier un hypothétique pied de 11,25 pouces au pied moderne de 12 pouces, et d'autre part pour relier ce pied de 12 pouces à un pied français de 12,8 pouces légèrement arrondi. Le pied de 12 pouces était certainement utilisé à l'époque d'Édouard Ier (roi d'Angleterre de 1272 à 1307) :
Le yard anglais a été défini pour la première fois comme un « Ulna » par Édouard Ier dans « The Staute for Measurement Land, 33 Eduard I, Stat. 6, 1305 » (original en latin). " Il est ordonné que trois grains d'orge, secs et ronds, font un pouce, douze pouces font un pied, trois pieds font un ulna, cinq et demi ulne font une rod, et quarante rods de longueur et quatre de largeur font une acre. " Et il faut se rappeler que le cubitus de fer de notre Seigneur le Roi, contient 3 pieds et pas plus, et que le pied doit contenir xii pouces mesurés par la mesure correcte de ce genre de cubitus ; c'est-à-dire que la trente-sixième partie dudit Ulna ne fait pouce ni plus ni moins ; et cinq Ulne et demi font une rod de seize pieds et demi, par le dit Ulna de fer de notre Seigneur le Roi. (5)
Depuis l'époque d'Édouard Ier, au moins, il y avait 12 pouces au pied, 36 pouces au cubitus, qui fait également trois pieds au cubitus, et 5,5 pouces au cubitus, ce qui fait 198 pouces. Puisque 5,5 est un nombre inhabituel pour multiplier des unités, on pourrait penser qu'il s'agit de la moitié de 11, un nombre qui pourrait suggérer un lien avec l'approximation de pi comme 22/7, ou avec la racine carrée de 2, comme 99/ 70, ou à Phi au carré 144/55. Les 198 pouces dans une tige font également 22 fois 9 pouces, 20 fois 9,9 pouces (pied gallois), ou 18 pieds de 11 pouces, 16 pieds de 12,375 pouces ou 15 pieds saxons/nordiques de 13,2 pouces. Une rod équivaudrait à la diagonale d’un carré de 140 pouces de côté.
Le nombre 7 était également un nombre important d'unités trouvées dans les systèmes de mesure anciens, par exemple une coudée royale égyptienne composée de 7 paumes, et il existe encore des poids en bronze estampés avec les armes Plantagenêt de l'époque d'Édouard III avec des dénominations de 7, 14. , 28 et 56 lb. Skinner nous informe que « ces poids (pesés en 1927) sont sur une base d'once de 437 grains, avec une livre de 16 onces de 6 992 grains, comparée à l'once avoirdupois actuelle de 437,5 grains et sa livre de 7 000 grains". (5) Aujourd'hui encore, 1 livre = 16 onces = 7 000 grains.
La valeur de 12,85811 pouces (0.32659599 m) dérivée de l'aune de Paris est presque exactement le pied anglais x 15/14, et cette même unité de 12,85811 pouces x 7 est très intéressante car elle fait 90,00677 pouces, soit deux fois une aune des merciers de 45 pouces, et 4 fois l'unité de 22,5 pouces trouvée par Flinders Petrie à Stonehenge. (12) Il est également très proche de 90/7 pouces. Par rapport à un pied saxon/sumérien de 13,2 pouces (0.33528 m), un pied parisien de 12,8 pouces aurait un ratio de 33/32.
Le Pied Rhénan
Pour Guilhiermoz, l'ancien pied français carolingien mesurait 0,31448 mètres, soit 12,3811024 pouces. Sa longueur est très proche de l'ancien pied rhénan et de plusieurs autres pieds qui existaient dans le nord de l'Europe avant l'adoption du mètre, avec une longueur d'environ 0,314 mètre, ou 12,362205 pouces. Guilhiermoz a-t-il confondu le vieux pied rhénan avec le vieux pied carolingien ?
Une coudée royale égyptienne de 20,625 pouces multipliée par 56 x 2,6181818/100 est un vara d'Aragon, estimé par C. Mauss comme 0,768 mètres équivalent à 30,24 pouces (avec une conversion de 39,375 pouces), également équivalent à 4 pieds de 0,192 mètres, ou 756 pouces. , dont 1000 font un stade olympique, et aussi 7/6 d'un pied assyrien/persan. Le vara d'Aragon mesure 11,55 pouces multiplié par 144/55 comme Phi au carré est approximatif. Une interprétation de la coudée royale égyptienne est qu'elle mesure pi/6 mètres de long, c'est-à-dire qu'un cercle d'un diamètre de 1 mètre aurait une circonférence de 6 coudées royales égyptiennes. Pour Guilhiermoz, l'ancien pied français carolingien mesurait 0,31448 mètres ou 12,3811024 pouces, et c'est essentiellement la longueur du pied rhénan, ou pied de Leyde, à peu près équivalent à pi/10 mètres = 12,368475 pouces.
De plus, pi/10 mètres = 12,368475 pouces se traduit presque exactement par le nombre de lunaisons dans une année : 365,242199 / 29,53059 = 12,368266.
La relation entre les années solaires et lunaires pourrait définir la relation entre le mètre et le pouce. Mais peut-être que cela pourrait aussi être un moyen de comprendre les différents aspects de la vieille Europe, du moins en théorie. Cependant, la preuve que le pied de Charlemagne était effectivement plus proche de 12,8 pouces ou de 12,38 pouces est assez insaisissable. Il semble, d'après les dimensions de sa chapelle d'Aix-la-Chapelle, ou d'Aix-La-Chapelle, que Charlemagne ait effectivement utilisé le pied rhénan. La hauteur du dôme est donnée à 31,40 mètres, ce qui suggère pi et l'utilisation du mètre par rapport à un cercle, et suggère également le pied rhénan. A noter également que la hauteur des fenêtres de la chapelle de Charlemagne à Aix-la-Chapelle est de 26 mètres, ce qui pourrait faire 80 pieds de roi. (27) Il est peut-être trop simpliste de penser en termes d'une seule unité de mesure pour cet ancien bâtiment.
12.36847 = pied rhénan
12,36847 x 16/15 = 13,19304 pied saxon
12,36847 x 15/16 = 11,595445 pied romain
12,36847 x 32/33 = 11,9936727 pied anglais
12,36847 x 33/32 = 12,7549899 pied français
12,36847 x 8/9 = 10,9942 (11 pouces)
12,36847 x 10/6 = 20,614125 Coudée égyptienne
20 mètres x 365,242199/(12 x 29,53059)x 6/10 = 12,36847
C. Mauss parle d'un pied persan de 330 mm (et d'un autre de 350 mm), et compare cela à la taille des tuiles trouvées dans le sud de la France dès le Xe siècle qui mesurent 33 cm. Il suggère qu'une longueur similaire de 329,142 mm pourrait en fait être la moitié d'une coudée royale perse/assyrienne de 658,285 mm (soit 4 608/7 mm), soit 25,92 pouces. (25,92 est 6⁴ x 2)
Une trouvaille d'une règle en métal d'époque romaine à Mâcon, en France, réalisée par Daniel Barthèlemy et Stéphane Dubois, fournit un lien intéressant entre les mesures anciennes et le pied saxon, le pied rhénan, le pied français, ainsi que le mètre, bien que les auteurs de l'article se limitent à une comparaison de leurs résultats avec le pied druisien de Hultsch de 33,27 cm. (19) Le demi-pouce de cette tige métallique mesure 1,39 cm, ce qui donnerait un « pouce » de 2,78 cm (ou 1,094488 pouces). 12 de ces unités de 2,78 cm, peut-être pourrions-nous les appeler pouces de Mâcon, feraient 33,36 cm, ou 13,13385827 pouces, ce qui est en effet très proche du pied druisien et du pied saxon. 36 pouces de Mâcon représenteraient quelque chose de proche d'un mètre, 100,08 cm ou 39,40157 pouces. Et un pouce de Mâcon est également proche de 3/2 d'un doigt de 0,729166667 pouces, associé aux pieds romains et égyptiens. 10 pouces Mâcon mesurent 10,94488 pouces, et multipliés par 7/6, cela donne 12,7690266667, une mesure très similaire à certaines estimations du pied français. Si nous partons du doigt de 0.01852 m, dont 16 constituent un pied romain de 0.29633333 m, on
Un pied de 0,31435 pourrait être expliqué par 10/9 x 6/5, 11/12 x 1/8 pouces, ou par un remen de 14,85 pouces, divisé par 12 x 10 = 12,375 pouces, = 0,314325 m.
ou 1 mètre x pi /10 x 33/32
11 x 9/8 x 6/5 x 10/12 x 1/39,3700787402 = 0,314325
Un pied de 12 pouces = 39,375 x 22/7 x 32/33
Si l'on prend un pied de 12,375 pouces, on obtient un pied anglais en le multipliant par 32/33, et un pied français en le multipliant par 33/32. Un cercle de 1 mètre de diamètre donne une circonférence de 6 coudées royales égyptiennes, et un cercle de 1 mètre de diamètre donne également 10 x 12,375 dans sa circonférence.
Le Pied de Charlemagne
John Neal a écrit sur la relation de Charlemagne avec le pied de roi :
De même que la propagation de l’Islam en Europe depuis l’Est avait été stoppée par l’Empire romain d’Orient sous la forme de Byzance, de même les incursions depuis la péninsule ibérique à l’ouest avaient été stoppées par Charles Martell, le grand-père du premier empereur franc, Charlemagne. Cinquante ans après cette victoire des Francs à Poitiers, il devenait opportun que l'éclairé Harun-al-Rashid fasse la paix avec Charlemagne. Il envoya des envoyés permanents à la cour franque où, dans le cadre des réformes de 785 après JC instituées par Charlemagne à la fin des guerres saxonnes, les Francs adoptèrent la coudée Hashimi comme étendard. Le pied de cette coudée peut donc être exactement exprimé mesurant 1,064448 pieds et c'était le « pied de roi » original qui a survécu comme norme pendant un millénaire (bien que de manière problématique) jusqu'à la métrique révolutionnaire en 1790.
Le pied de roi original est ici défini comme 0,32444375 ou 12,773376 pouces. C'est à peine plus court que l'incarnation finale du pied de roi, et pas du tout aussi court que la valeur de Guilhiermoz pour le pied original à l'époque de Charlemagne. Neal pense que le pied de roi a été utilisé bien avant Charlemagne, dès l'époque romaine, et dit que Stecchini croyait qu'il avait été "utilisé en harnais de manière unidécimale avec le pied romain", par lequel il fait référence au pied cossutien de 11,61216 pouces, ou 0,29494886 mètres. Ceci est intéressant car ces deux longueurs sont exactement dans un rapport de 10:11, tout comme le pied anglais de 12 pouces l'est pour le pied saxon de 13,2 pouces. Le ratio entre 144 et 131 lignes est proche de 1,1, similaire au ratio entre le pied anglais et le pied saxon de 13,2 pouces. 131 lignes x 16/18 = 116,4444 lignes. Si l'on revient au pouce Mâconnais de 1,094488 pouces ou 2,78 cm, force est de constater qu'il s'intègre bien avec ce pied peut-être importé du Moyen-Orient par Charlemagne, puisque 12,773376 x 6/70 fait 1,0948608, très proche d'un Mâconnais. pouce. Cependant, le pouce de Mâcon était d'époque romaine, donc bien antérieure à Charlemagne. Si cela ne prouve pas qu'un pied de 12,773376 pouces existait en France avant Charlemagne, cela prouve qu'une unité qui lui était simplement et directement liée existait. Et 11,61216 pouces équivaut à 12⁴ x 7 x 8/100 000 pouces.
John Neal a suggéré que la coudée Hashimi, devenue le pied de roi français à l'époque de Charlemagne, mesurait 12,773376 pouces, soit 1,064448 pieds de long. Il écrit à propos de Charlemagne :
Il envoya des envoyés permanents à la cour franque où, dans le cadre des réformes de 785 après JC instituées par Charlemagne à la fin des guerres saxonnes, les Francs adoptèrent la coudée Hashimi comme étendard. Le pied de cette coudée peut donc être exactement exprimé comme 1,064448 pieds et c'était l'original.
On voit qu'il est très proche, voire presque identique, du pied de roi qui existait en France au XVIIIe siècle.
Flinders Petrie a écrit dans son article de 1911 :
le talent alexandrin de Festus, 12 000 deniers, est encore le même talent. On pense que cette mina ± 12 unciae des Romains serait à l'origine du ratl arabe de 12 ukiyas, soit 5 500 grains (33), qui aurait été envoyé par Harun al-Rashid à Charlemagne, et serait donc originaire la livre monétaire française de 5666 grains. Mais, comme il s'agit probablement de la même livre monétaire anglaise, ou livre tour de 5 400, qui était utilisée plus tôt (voir Monnaies saxonnes), il semble plus probable que cette livre (qui est courante dans les poids romains) ait été directement héritée de la civilisation romaine. (29)
La coudée Hashimi a été estimée à 0,65 mètre, ou 25,59055 pouces, et la moitié de cette valeur est de 0,325 mètre, ou 12,7952756 pouces. Selon Mark Stone :
En 1916, au cours des dernières années de l'Empire ottoman et pendant la Première Guerre mondiale, l'assyriologue allemand Eckhard Unger a découvert une barre d'alliage de cuivre lors de fouilles à Nippour datant d'environ 1916. 2650 AEC. Il a affirmé qu'il s'agissait d'un étalon de mesure. Cette barre, de forme irrégulière et irrégulièrement marquée, serait une coudée sumérienne d'environ 518,5 mm ou 20,4 pouces. Une coudée à 30 chiffres a été identifiée à partir du 2ème millénaire avant notre ère avec une longueur de chiffres d'environ 17,28 mm (un peu plus de 0,68 pouce). La coudée arabe Hashimi d'environ 650,2 mm (25,6 pouces) est considérée comme mesurant deux pieds français. Puisque le rapport établi entre le pied français et le pied anglais est d'environ 16 à 15, on obtient les rapports suivants : 5 coudées Hashimi ≈ 10 pieds français ≈ 128 pouces anglais. De plus, la longueur de 256 coudées romaines et la longueur de 175 coudées Hashimi sont presque équivalentes. (28)
Un pied de roi préromain
Neal écrit:
L'ancienneté du pied de roi en France est également attestée par les découvertes de l'archéologue Jacques Dassié. Il s'est spécialisé dans l'interprétation des distances entre les villes de Gaule à partir des informations données sur les colonnes milliaires romaines et de la Tabula Peutingeriana (une copie médiévale d'une carte romaine de tout l'empire) et a identifié de nombreux cas de lieues (7 500 pieds ou 1 ½ milles) donné dans une variante du Pied de roi. Dassié rapporte que les premières recherches sur ces distances en Gaule furent menées par Bourguignon d'Anville en 1760, qui calcula à partir des distances entre les villes de Gaule une lieue romaine qui équivaut à 2211 mètres. La valeur canonique standard du pied romain est de 0,96768 pieds et 7 500 d'entre eux équivalent à 2 212 mètres. Pistollet de Saint-Ferjeux, en 1858, devient le premier à proposer une ligue plus longue d'origine préromaine. Il aurait calculé la lieue à 2 415 mètres, et un mille et demi anglais à 2 414 mètres. Par conséquent, on peut affirmer que le pied de base de cette lieue était de 1,056 pieds - ce qui est la valeur canonique racine du pied persan et directement liée au pied de roi original par un rapport de 1:1,008.
La lieue la plus longue est presque identique à un mille et demi anglais, ce qui équivaut à 7 920 pieds ou 95 040 pouces. En prenant une valeur arrondie du pied de roi à 12,8 pouces, il y aurait 7425 pieds de ce type dans un mille anglais et demi, ce qui équivaut également à 18 x 256 coudées royales égyptiennes de 20,625 pouces. La valeur de 1,056 pied donnée par Neal au pied persan (12,672 pouces) multipliée par 1,008 donne 12,773376 pouces. Si cela est multiplié une fois de plus par 1,008, le résultat est 12,77292857 pouces.
Neal et Stecchini pensent tous deux que le pied français remonte plus loin que Charlemagne, et pour cause. Et si le pied français était bien plus ancien que l’idée même de la France ? Et si ce pied français pouvait également se retrouver dans l’ancienne Grande-Bretagne et en Irlande ?
Deux chercheurs très intéressants ont trouvé des preuves selon lesquelles le pied de roi pourrait bien remonter à l'époque préromaine. Les travaux de Geoff Bath sur les cercles de pierres mégalithiques révèlent la présence d'une telle unité sur la circonférence de nombreux cercles en Grande-Bretagne et en Irlande. Et les travaux de Jacques Dassié documentant d'anciennes mesures à longue distance telles que les lieues, en France, suggèrent qu'un tel pied existait avant l'arrivée des Romains en Gaule et ne devrait donc pas être associé uniquement aux dirigeants français depuis Charlemagne.
Jacques Dassié s'est spécialisé au cours de sa carrière dans l'archéologie aérienne, après avoir étudié la Charente-Maritime en France par avion, en relation avec les cartes et mesures romaines. Il a fait beaucoup de découvertes importantes, et a notamment examiné les distances exprimées en lieues. Selon Jacques Dassié :
Une mesure récente, mais antérieure au système métrique, est la toise de Paris = 1,949 mètres. Il y a 6 pieds à la brasse, donc 1 pied de Paris (ou pied de Roy) = 0,3248 m. Si l'on calcule une lieue à partir de ce pied parisien, avec le même rapport que pour le pied gaulois, on obtient : 1 lieue = 0,3248333 x 7500 = 2436 m. C'est l'une des valeurs de la ligue gauloise les plus fréquemment rencontrées. On peut donc raisonnablement supposer que le pied parisien n'est que la continuation d'un pied gaulois qui aurait perduré jusqu'à l'ère moderne. (21) The Great Gallic League
Au fil de nombreuses enquêtes, Jacques Dassié a constaté un lien évident entre les mesures de longue distance dans cette région de France et le pied français (ou parisien, ou gaulois). Cette découverte est d'ailleurs évoquée par Geoff Bath, qui a trouvé une longueur compatible avec le pied de roi dans des cercles de pierres en Grande-Bretagne et en Irlande. Ensemble, ces deux découvertes mettent en doute l'affirmation selon laquelle le pied de roi serait originaire du Moyen-Orient, pour être adopté en Europe occidentale seulement au VIIIe siècle, par Charlemagne. Le pied de roi pourrait encore être originaire du Moyen-Orient, mais si c'était le cas, cela aurait été bien plus tôt, bien avant l'histoire enregistrée, ou il aurait pu provenir d'ailleurs. Il se pourrait aussi qu’il provienne simplement d’Europe occidentale. Très probablement, cela fait partie de l’ancien système de mesures que l’on retrouve dans de nombreux lieux anciens du monde entier. Par conséquent, le fait que la coudée Hashimi corresponde à deux pieds français a du sens même avec ces liens pré-romains avec l'unité en France, en Grande-Bretagne et en Irlande.
Dans son analyse de centaines de cercles de pierres dans les îles britanniques et en Irlande, sur une période de 50 ans, Geoff Bath a produit un corpus d'œuvre important. En particulier, une unité de 12,8 pouces a été trouvée systématiquement dans les cercles de pierres, qui ont été également divisés en différentes sections, et cette longueur est très proche en valeur du pied de roi. Deux choses sont à noter : la première est qu'une unité associée à la France devrait être trouvée beaucoup plus au nord de l'Europe, et la seconde qu'elle devrait être trouvée très loin dans le temps, à la fin de l'âge de pierre.
Le chantier mégalithique (MY) est associé à des cercles de pierres en Grande-Bretagne et en France et a été initialement découvert, grâce à des études approfondies, par le professeur Thom. Selon Geoff Bath, la cour mégalithique apparaît sur les diamètres des cercles de pierres "en raison de la présence d'une unité commune sur les circonférences (en fait, MY peut être calculée comme une longueur circonférentielle de 2,6 m divisée par pi)." (22). Cette analyse produit une unité circonférentielle de 2,6 m, que Geoff Bath divise en 16 parties, ou « unités périmétriques », division qui doit également s'appliquer à la cour mégalithique. En conséquence, les travaux de Bath ont montré qu'un nombre entier d'"unités périmétriques" sur une circonférence donnerait des fractions de mètre mégalithique sur le diamètre d'un cercle de pierres. À la suite d'une enquête approfondie menée en Grande-Bretagne et en Irlande, Geoff Bath a découvert qu'une telle unité périmétrique peut varier « jusqu'à deux pour cent de chaque côté de la moyenne MY (829 mm, qui est également la médiane et le mode). fausser les calculs en utilisant la cour mégalithique moyenne de Thom."(22)
Geoff Bath développe cette idée avec l'étude de plusieurs cercles comme exemples notamment :
Une indication d'une unité circonférentielle commune potentielle est fournie par six cercles équidistants en Écosse, en Angleterre et en Irlande centrale. L'attrait et l'avantage des cercles équidistants sont que la circonférence divisée par le nombre de pierres, de bois ou de fosses devrait fournir une taille d'espace moyenne assez fiable. Les données des cercles d’Écosse et d’Angleterre (le cercle d’Aubrey Holes) sont fournies dans le tableau 1.
Geoff Bath note:
L'unité circonférentielle moyenne commune aux cinq cercles serait donc de 325,7 mm (12,8 pouces). Cependant, il faut comprendre qu'il doit logiquement y avoir une unité commune sur le diamètre qui est l'unité circonférentielle divisée par π. Dans ce cas, la longueur serait de 103,67 mm (4,08 pouces), ce qui se trouve s'agit d'un huitième d'une cour mégalithique. De là, on peut apprécier par calcul que tous les diamètres sont des multiples d'un demi-mètre mégalithique et, ainsi, tous les rayons seront des multiples d'un quart de mètre mégalithique.
Machrie Moor V sur l'île d'Arran (rangée 4 du tableau 1) comporte deux cercles concentriques (Fig. 1). Le rapport entre les dimensions est, peut-être de manière significative, de 11 : 7, le cercle intérieur comportant huit divisions égales. Le diamètre de ce cercle à 11,6 m produirait une circonférence de 8 x 14 unités périmétriques comme dans le tableau. Cependant, en supposant que le cercle extérieur a la même unité de mesure, cela donne une demi-unité, ce qui suggère que toutes les valeurs pourraient être doublées. Cela suggère alors une unité périmétrique globale de 162,8 mm (6,4 pouces) et une analyse des cercles de pierres plus loin. y compris l'Irlande, semble le confirmer.(11)
En effet, un cercle d'un diamètre de 1 mètre mégalithique de 2,72 pieds ou 32,64 pouces aurait une circonférence de 8,011 x 12,8 pouces, soit 8 x 12,817698 pouces. Une circonférence de 8 unités de 12,8 pouces impliquerait un diamètre de 32,5949 pouces, soit 2,721624167 pieds. Il existe cependant des variantes du MY, selon Thom et d'autres chercheurs.
Il peut également y avoir un lien entre les divisions de la cour mégalithique, trouvées sur le diamètre d'un cercle de pierres, et une coudée de 20,412 pouces, car une telle longueur est de 1 cour mégalithique prise comme 20,7216 pieds, divisé par 1,6. Une coudée de 20,412 pouces équivaut également presque exactement à 5 x 12,8 / pi, et
20,412 x 1,6 = 32,6592, une bonne valeur pour le MY en pouces.
En analysant non seulement les dimensions des diamètres et des circonférences des cercles, mais aussi le nombre de pierres présentes sur les circonférences et la mesure des écarts entre elles, Geoff Bath est arrivé à la conclusion que la clé pour comprendre la métrologie des ces sites mégalithiques se trouvent dans les cercles eux-mêmes, et les divisions sur les circonférences. Dans un article en ligne, Geoff Bath a écrit :
Une unité commune peut-elle être déduite de la taille des écarts ?
Aubrey Ring, 105 MY, 56 espaces à 1,875 MY x pi
Stenness, 37,5 MY, 12 lacunes à 3,125 MY x pi
Stanton Drew N, 36MY, 8 lacunes à 4,5MY x pi
Machrie Moor V, 14MY, 8 lacunes à 1,75MY x pi
Balbirnie, 12,5 MY, 10 lacunes à 1,25 MY x pi
Cullerlie, 12MY, 8 lacunes à 1,5MY x pi
Alors, mathématiquement, cela ne nous regarde-t-il pas en face ? L'unité commune à tous les écarts est 1MY/8 x pi ! Ainsi, étant donné les 2,72 pieds de Thom, l’unité commune à ces cercles à travers l’Angleterre et l’Écosse est essentiellement de 12,8 pouces.
Ensuite, jetez un œil à tous les autres cercles dont le diamètre est en nombres entiers MY. La même unité apparaît dans les interstices même lorsque la circonférence n'est pas également divisée. L'inspection révèle que chaque cercle d'un diamètre en mètres mégalithiques aura en fait des écarts en multiples de (1MY/16 x pi).
Il n'est peut-être pas surprenant que les diamètres soient mesurés en huitièmes de mètre mégalithique, mais d'après mes relevés et analyses, le mètre mégalithique a une plage de 2,66 à 2,77 pieds. C’est la division de la circonférence qui donne la taille de la cour mégalithique du site.
(...) l'unité circonférentielle pourrait être considérée comme la moitié du Pied de Roi français de 12,8 pouces (réf. Hashimi Cubit) - l'archéologue français Jacques Dassié soutient que l'unité est antérieure à Charlemagne et à l'occupation romaine de la Gaule. De plus, l'unité circonférentielle en Allemagne semble être la moitié du pied nord de 13,2 pouces.
Ainsi, les unités de mesure de l’âge du fer européen pourraient avoir été des unités de l’âge du bronze sur la circonférence, ce qui est probablement l’endroit où nous devrions chercher.(23)
(10-Apr-20 by gjb)
Une longueur proche du pied de roi français apparaît donc comme une unité circonférentielle ou périmétrique dans les cercles de pierres, qui se rapporte à la cour mégalithique par un facteur pi, car le MY est associé au diamètre. Geoff Bath a montré que les constructeurs de mégalithes utilisaient une unité d'environ 2,6 m sur la circonférence d'un cercle, rapportée au diamètre, via pi, pour y produire le MY. En raison de la prépondérance des divisions par 8 ou multiples de 8 sur la circonférence, l'unité de 2,6 mètres produit une unité de 2,6/8 = 0,325 mètres, 12,79527559 pouces, un pied de roi. Un diamètre de 1 MY produit 8 pieds de roi sur la circonférence. Geoff Bath a par exemple constaté que les écarts entre les Aubrey Holes à Stonehenge seraient de 15 pieds de roi.
Il convient de noter brièvement ici qu'une autre unité de mesure associée aux Romains, parmi d'autres cultures, est le pied du Nord ou saxon. Trois de ces pieds constituent une unité de près d'un mètre, et Geoff Bath a trouvé ce pied sur le périmètre de cercles de pierres en Allemagne, découverte confortée par les dimensions du disque céleste de Nebra,, également allemand, qui a un diamètre de 32 cm et donc une circonférence d'un peu plus d'un mètre, soit trois pieds nordiques. Geoff Bath observe également que « le disque solaire de Trundholm a une division diamétrale majeure qui génère une circonférence de deux pieds nord. Ainsi, le pied nord pourrait-il être une unité périmétrique de l'âge du bronze ayant un mètre mégalithique diamétral équivalent de 854 mm (c'est-à-dire huit pieds nord) ». Pieds divisés par pi)?" (23)
Une unité de 32 cm est présente au Moyen-Orient, comme le pied arabe, tout comme le pied de roi correspond étroitement à la coudée Hashimi. Aussi, un cercle d'un mètre de diamètre aurait une circonférence d'un pied rhénan (ou pied prussien/danois/leyde), qui est la longueur que Guilhiermoz associe au pied royal carolingien original - à tort ou à raison. En effet, Geoff Bath note :
Ainsi, il se pourrait qu’il ait existé des unités périmétriques mégalithiques européennes équivalentes à des mesures anciennes connues aussi à l’est que la vallée de l’Indus/Perse, et que ces unités se soient poursuivies dans les temps historiques. (23)
Le Pied de Roi comme unité astronomique
Divers chercheurs, de Jim Wakefield à Dennis Payne, de Richard et Robin Heath à Howard Crowhurst, et d'autres, ont remarqué que lorsque les dimensions d'un site antique sont lues en pouces anglais, certaines valeurs clés liées aux cycles temporels astronomiques apparaissent. Il semble que le pouce soit en fait un moyen de coder des cycles dérivés de l'observation du mouvement du ciel, dans des structures de pierre au sol. Cela s'applique autant aux unités qu'aux longueurs mesurées dérivées des sites. Par exemple Jim Wakefield a découvert que 9 mètres de 39,3700787 pouces donnent une longueur de 354,3307 pouces, ce qui est très proche du nombre de jours d'une année lunaire (354,36708 jours). Autre exemple, à Gizeh, la largeur du rectangle formé par les trois grandes pyramides est, en pouces, l'équivalent de quatre années lunaires.
En particulier, Richard Heath a écrit sur les liens entre le pouce et le temps, et sur une matrice harmonique pour modéliser les résonances célestes, et « toutes les relations célestes dans les différentes parties d'une telle matrice agissent dans leur ensemble pour maintenir le modèle ». (25) Heath a identifié la théorie de l'accordage de Platon comme une clé révélant « dans les monuments anciens et les allusions textuelles un modèle d'intonation juste dans les cieux qui correspond à notre connaissance de ces mêmes invariants atronomiques, aujourd'hui une véritable musique des sphères ». (17). Ayant identifié le rapport 125/128 comme une constante astronomique et musicale clé, Heath relie l'année de l'éclipse de 346,62 jours à l'année lunaire par ce rapport. Les 12,8 pouces associés au pied français (environ) pourraient-ils être reliés à ce ratio, à travers le nombre 128 ? De plus, le rapport 15/16 identifié comme reliant les pieds anglais et français est également essentiel pour relier le synode de Saturne de 378,09 jours à l'année lunaire.
Peut-être pourrions-nous ajouter qu'un mois draconique de 27,2122 jours, divisé par le rapport entre les années solaires et lunaires, 1,0306888, donne 26,40197, soit un peu plus du double de la valeur d'un pied nordiste/saxon en pouces, 13,2. Et cela aurait un lien avec l'est, dans la mesure où John Greaves a identifié une unité de 26,4 pouces comme étant le brochet turc à Constantinople. Et ce même pied Nord divisé par le rapport année solaire/année lunaire donne 12,806969 pouces, ce qui est compatible avec le pied de roi.
Un autre lien possible et curieux avec le pied français a été identifié par Jim Wakefield, ainsi que par Robert Carl, dans une série d'articles sur le forum GHMB. Le cycle sothique ou période caniculaire est une période de 1 461 années civiles égyptiennes de 365 jours chacune ou 1 460 années juliennes d'une moyenne de 365¼ jours chacune. Il fonctionne sur la base que 365 x 1 461 est égal à 365,24 x 1 460. En effet, le produit de ces sommes multiplié par 24 / 1 000 000 est 12,79836, une valeur qui se rapproche de la longueur d'un pied de roi en pouces. . En exprimant le mois lunaire en mètres, on pourrait aussi dire que 29,53059 x 39,3700787 x pi/10 x 1460 x 24/1 000 000 équivaut également à 12,7983. Peut-être pourrions-nous également établir un lien provisoire avec le chiffre de 0,729 ou 0,73 pouces. 0,729² x 24 = 12,754584, qui pourrait également être exprimé par (9/10)⁶ x 24. Ou si nous utilisons un chiffre de 0,729166667 pouces au lieu de 0,729 pouces, nous obtenons 12,760416667. Nous pouvons exprimer une année de 365,25 jours par 1 000 000 x 12,79808 / (24 x 1460), et une année de 365 jours par (0,73 x 1000)² / 1460. L'année de 364 jours, telle qu'utilisée ou exemple dans le Livre de Enoch peut alors être exprimé comme (0,729 x 1000)² / 1460 jours.
Une autre façon possible de comprendre la valeur du pied de roi en pouces dans un contexte astronomique pourrait être dans le cadre d'un cycle métonique, de 19 ans, ou 223 mois lunaires. Une circonférence avec 223 marqueurs sur la circonférence aurait, pour 223 x 12,780506 pouces comme valeur de circonférence, un diamètre de 70 x 12,96. Un pied de 12,96 pouces peut être trouvé au Moyen-Orient.
Il existe une autre connexion lunaire. Quentin Leplat a remarqué (30) que le pied de roi exprimé en mètres multiplié par 100/11 est proche du nombre de jours d'une lunaison. Ainsi, si nous prenons 12,789, ou plus précisément 12,788838 pouces, que nous le convertissons en mètres, puis que nous divisons par 11, nous obtenons 29,53059. Une autre façon d'exprimer cela est qu'un pied de roi exprimé en iches, soit 12,78883 pouces, divisé par 29,53059 et 11, et multiplié par 1 000 donne exactement 1 mètre.
Conclusion
Il semble que le pied français ait une très longue histoire, et qu’il soit probablement aussi vieux que le pied anglais. En raison de l'évidence de la très grande ancienneté du pied français, il est possible que Guilhiermoz ait simplement confondu deux unités, le pied français et le pied rhénan, mesures qui pour Charlemagne pourraient peut-être être utilisées ensemble. Il existe des connexions astronomiques possibles qui peuvent être dérivées de la longueur du pied français, exprimée en pouces. L'histoire de ce pied dans les cercles de pierres mégalithiques est peut-être tout aussi surprenante que son histoire plus récente dans le contexte des trois ou quatre siècles qui ont précédé la Révolution française. Le pied français en lui-même était une mesure solide avec une longue histoire, mais malheureusement, en raison de son appellation de « pied du roi », il ne s'intégrait pas dans le nouveau monde révolutionnaire d'après 1789. S'il s'était simplement appelé pied de Paris, ou pied, il aurait peut-être eu une chance de survivre. Son association avec l’autorité autocratique et l’incompétence n’a probablement pas amélioré son image.
Le lien entre le pied français et la cour mégalithique est convaincant, et retracer la longue histoire de ce pied met un peu en lumière un ancien système de mesure.
"Toutes les choses qui vivent longtemps sont progressivement si saturées de raison que leur origine dans la déraison devient de ce fait improbable. Presque toute histoire précise d'une origine ne nous impressionne-t-elle pas comme paradoxale et offensante sans raison ? Le bon historien ne contredit-il pas, au fond, constamment ?" (26)
Notes
2. Hallock, William, 1857, Outlines of the Evolution of Weights and Measures in the Metric System, Outlines of the evolution of weights and measures and the metric system,
3. Fréret, M, 1756, Essai, sur les Mesures Longues des anciens, Histoire de l'Academie Royale des Inscriptions et Belles-Lettres, depuis son establissement jusqu'à présent, avec les Mémoires de Littérature tires des registres de cette Académie, depuis son renouvellement jusqu'en MDCCX, Volume 24, l'Imprimerie Royale. Histoire de l'Academie Royale des Inscriptions et Belles-Lettres, depuis son ... - Google Books
4. Guilhiermoz, Paul, 1913, De l'équivalence des anciennes mesures. A propos d'une publication récente, Bibliothèque de l'École des chartes Année 191374 pp. 267-328, De l'équivalence des anciennes mesures. A propos d'une publication récente - Persée (persee.fr)
5. Skinner, F. G. 1952, The English Yard and Pound Weight. Bulletin of the British Society for the History of Science, 1(7), 179–187. http://www.jstor.org/stable/4024847
6. Raper, Matthew, 1760, "Inquiry into the measure of the Roman foot", Phil. Transaction Roy Soc Vol 51 p 774/825
8. Flinders Petrie, W. M. , 1911, "Weights and Measures", Encyclopeadia Britannica, Weights and Measures - LoveToKnow 1911 (archive.org)
9. La Condamine, Charles Marie de , 1758, Remarks on the Toise-Standard of the Châtelet, and on the diverse Toises employed in measuring Degrees of the Meridian and on that of the Seconds Pendulum.
10. Newton, Isaac, 1685, A Treatise of the System of the World, printed in English and in Latin (1728) under the titles Treatise of the System of the World and De mundi Systemate
11. Bath, Geoff, 2023, Stonehenge as an Integrated Plan Based on Unit, Number and Geometry, (4) Stonehenge as an Integrated Plan Based on Unit, Number and Geometry | Geoff Bath - Academia.edu
12. See Flinders Petrie, W. M. , 1911, "Weights and Measures", Encyclopeadia Britannica, Weights and Measures - LoveToKnow 1911 (archive.org), and also Inductive Metrology
Or, the Recovery of Ancient Measures from the Monuments, first published in 1877
13. Colbert était également à l'origine de politiques commerciales qui entravaient le commerce selon un rapport britannique :
"Louis XIV introduisit en 1664 une sorte de loi sur la navigation afin d'engager les constructeurs et les marchands à construire des navires français par laquelle il prélevait une taxe de 50 sous par tonne sur tous les navires étrangers, ce qui étant beaucoup moins cher que les navires français avaient pris possession du commerce. En 1667 de nouvelles restrictions furent introduites et en 1687 la politique exclusive fut établie dans toute sa rigueur. Ainsi la France devint le pays qui adopta et présente encore les conséquences d'un système protecteur à grande échelle. On peut retracer son introduction ou plutôt son extension jusqu'au plus loin. que possible à Colbert un ministre au nom et à l'administration duquel de nombreux applaudissements ont été donnés, mais dont le système d'encouragement était basé sur une ignorance complète des véritables principes de la législation commerciale. Combien peu de prospérité manufacturière Colbert a produit et quelle grande La quantité de richesses agricoles, commerciales et manufacturières qu'il a détruites ou freinées dans son progrès naturel sera évidente pour tout observateur qui considère les immenses ressources naturelles et l'intelligence active de la France. On peut affirmer avec certitude que l'ensemble des primes par lesquelles il a attiré les aventuriers se lancer dans des spéculations lointaines ainsi que les droits excessifs qu'il imposait sur les articles étrangers moins chers étaient des sacrifices presque sans compensation tandis qu'en revanche des manufactures qu'il transplanta en France et qu'il protégea par l'exclusion des productions rivales, à peine une s'enracina-t-elle durablement. et parmi celles qui existent encore et qu'il entendait soutenir, il n'en est peut-être aucune qui n'aurait été plus prospère et plus étendue sans ces réglementations dont son zèle encombra les débuts de l'industrie manufacturière. La popularité en France de la législation commerciale de Colbert et de la les déductions erronées tirées des conséquences de son ingérence ont produit un effet des plus préjudiciables sur l'esprit d'une grande partie du public français. Le système de Colbert était une vaine tentative de forcer le capital dans de nouvelles directions. Ainsi, pour contraindre l'établissement d'un commerce avec le Aux Antilles, il fit payer aux Français une prime de trente francs sur chaque tonne de marchandises exportée et de cinquante francs pour chaque tonne de marchandises importée indépendamment d'autres encouragements. Dans le même esprit, il incita les colons industriels par de grosses récompenses à s'établir dans différentes régions. de France et se vantait d'avoir installé plus de 40 000 métiers à tisser dont les produits étaient protégés par des textes légaux et où personne ne se trouvait pour estimer le contrepoids des pertes tandis que les images les plus flatteuses étaient tirées d'un gain énorme. Il commença par une erreur de calcul, il apporta le plus despotique ingérence pour soutenir ses erreurs et si leurs conséquences sont fidèlement retracées, elles seront trouvées peu honorables à sa propre sagacité mais grandement ruineuses pour la nation au bénéfice de laquelle elles étaient destinées. La Révolution française a brisé bon nombre des réglementations absurdes et pernicieuses que Colbert avait introduites. mais les vestiges d'autres subsistent et, bien qu'ils soient devenus habituels, ils gênent le progrès et donnent la supériorité aux pays où l'action de l'industrie et du capital est libre."
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Note: le texte sur Gallica manque beaucoup de pages, alors j'ai du le lire en anglais et le retraduire avec Google. Donc les citations dans l'article sont des traductions de l'anglais.
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"Aune des merciers, précurseur du système métrique, (D’après « Bulletin de la Société archéologique et historique de Nantes et de la Loire-Inférieure » paru en 1933)"
Publié / Mis à jour le VENDREDI 22 JANVIER 2010, par LA RÉDACTION Coutumes et traditions : unités poids et mesures. Précurseurs du système métrique. Aune des merciers. Pied de roi (france-pittoresque.com)
THE SESSIONAL PAPERS 1834 Vol 29 HOUSE OF LORDS 1st Report on commercial relations with France & supplementary Report